Wow! Les Brunello di Montalcino…

Brunello di Montalcino!! Un des vins mythique parmi les plus qualitatifs d’Italie avec le Barolo du Piémont. J’ai eu la chance de déguster parmi une centaine de Rosso et de Brunello di Montalcino provenant d’une trentaine de producteurs durant ce salon qui a eu lieu cette semaine. Quel merveilleux voyage gustatif parmi les meilleurs vins italiens au monde.

Ce salon était organisé par le Consorzio del Vino Brunello di Montalcino. Cet organisme fondé en 1967 l’année suivant la certification de Brunello di Montalcino comme DOC (puis DOCG en 1980), représente la presque totalité  (98%) des 250 producteurs (dont 208 qui embouteillent le vin), marchands et

viticulteurs qui élaborent les vins

Rosso et Brunello di Montalcino. Leur but est, entre autres, d’assurer la qualité du produit et de faire la promotion des vins de la région. J’en parle parce que la mise en place de cet organisme et le dévouement envers la qualité des tous les joueurs en a fait ce que le vin et la région sont devenus : un pinacle de qualité. Un exemple à suivre pour bien des régions vinicoles.

Brunello di Montalcino – la région

La région de Montalcino, que j’ai la chance de visiter il y deux ans, est vraiment superbe. Elle est située dans le sud de la Toscane à environ 1h30 de Florence et à 40 km de Sienne. La municipalité de Montalcino représente 31,200 hectares dont 3,500 sont plantés du cépage Sangiovese dont 2,100 hectares en Brunello di Montalcino (DOCG) et 510 en Rosso di Montalcino (DOC). On y élabore aussi le Moscadello (DOC) et le Sant’Antimo (DOC).  Le point plus haut de la région se situe à 564 mètres d’altitude.

 

Le cépage utilisé est le Sangiovese. On l’appellait autrefois Sangiovese Grosso, mais l’utilisation de ce cépage ne fait plus partie de la production. Au 19ième siècle alors que des vignerons ont expérimenté avec le Sangiovese, on l’appelait (et on l’appelle encore) Brunello ou Brunellino.  Il existe environ 130 clones de Sangiovese.

La région a connu un développement fulgurant passant de 20 maisons dans les années 70, à 50 dans les années 80 et compte maintenant 250 maisons productrices. On y élabore environ 9 million de bouteilles de Brunello et 4.5 millions de bouteilles de Rosso. Il est à noter qu’environ 25% de la production est organique ou biodynamique.

Les vins – caractéristiques

Les vins de Brunello di Montalcino ont en général une couleur/apparence légèrement plus transparente que disons un vin de Chianti Classico. En fait sa teinte est souvent légèrement orangée, quelquefois tuilée. On dirait presque la couleur d’un vieux vin. Ce qui est aussi caractéristique du Brunello ce sont les tannins qui sont en général élégants et souvent charpentés rarement tanniques comme peuvent l’être quelquefois certains Barolo. De tous les Brunello que j’ai dégusté hier, aucun n’avait des tannins asséchants. J’ai goûté à des 2012 Riserva qui avait, comment dire, beaucoup de volume et de corps mais qui gardaient toujours de l’élégance.

Les notes aromatiques qui prédominent dans les Brunello sont les épices douces, les fruits rouges genre cerises, quelquefois fraises, framboises, de notes prunes, de boisé, de torréfaction, quelques notes balsamiques, de tabac sans oublier quelques notes florales.

Les Brunello doivent vieillir un minimum de 2 ans en barrique ou en foudre et un minimum de 4 mois en bouteille (6 mois pour les Riserva). On peut les mettre en marché le 1er janvier de la 5ième année suivant les vendanges (6ans pour les Riserva).

Quant au Rosso di Montalcino on peut les mettre en marché le 1er septembre de l’année qui suit les vendanges. On peut y retrouver deux styles : soit fruité et léger ou avec un bon niveau de structure et de style généreux.

Les vins que j’ai bien apprécié : Un grand nombre de vins étaient disponibles pour dégustation. Puisqu’on goûtait aux 2013, disons d’emblée que les vins étaient jeunes (pour des Brunello). Bien que très buvables et digestes maintenant, ce sont des vins qui bénéficieront d’un vieillissement en cellier ou en cave. Je n’ai pu évidemment goûter à tout. Mais quand même voici ceux que j’ai particulièrement apprécié parmi tous ces vins:

Casiano, Brunello di Montalcino, 2013, agence Univins

Barbi, Brunello di Montalcino, 2012, agence Mark Anthony

Col D’Orcia, Brunello di Montalcino, 2013, agence Sélections Fréchette

Bertani Domains – Val di Suga, Brunello di Montalcino, 2013, Italvine

Carpineto, Brunello di Montalcino, 2013, agence Univins

Banfi, Brunello di Montalcino, 2013, agence Charton Hobbs

Caparzo, Brunello di Montalcino Vigna La Casa, 2013, agence Montalvin

Altesino, Brunello di Montalcino Riserva 2012, agence Le Marchand de Vin

Argiano, Brunello di Montalcino, 2013, agence Trialto

Il Poggione, Brunello di Montalcino. Vigna Paganelli, Riserva, 2012, agence La Céleste Levure

Talenti, Brunello di Montalcino, Pian di Conte, Riserva, 2012, agence Trialto

Une belle alternative aux Brunello – les Rosso di Montalcino

Plusieurs Rosso di Montalcino offrent d’excellente relation qualité/prix/valeur :

Altesino, 2015 Marchand de vin

Argiano, 2016, agence Trialto

Banfi, Poggio alle Mura, 2015, agence Charton Hobbs

Barbi, 2016, agence Mark Anthony

Carpineto, 2015, agence Univins

Casisano, 2015, agence Univins

Col d’Orcia, 2015 Organic, agence Sélections Fréchette

Fanti, 2015, agence Trialto

Il Poggione, 2016, agence La Céleste Levure

La Fiorita, 2016, agence Sélections Fréchette

Pian del Vigne, 2015, agence Mark Anthony

Talenti, 2016, agence Trialto

Val di Suga, 2016, agence italvine

Montalcino en 3D – source Pierre Le Hong Infographiste

Consorzio del Vino Brunello di Montalcino ww.consorziobrunellodimontalcino.it

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