Lorsque des spécialistes du vin se rencontrent comme nous l’avons fait cette semaine lors de la Compétition Sélections Mondiales des vins Canada ou nous étions juges, nous parlons évidemment de vins et du monde qui gravite autour. Et quelquefois cette conversation s’oriente vers des sujets mettons un peu différent.
Alors que vous croyez tous que nous parlons de vendanges, le sujet est venu plutôt sur les vidanges. Eh oui! En tant que chroniqueur de vins je reçois des échantillons de diverses agences dans le but d’en faire des chroniques. Avec la pandémie ce nombre de bouteilles a augmenté sensiblement ce qui fait que de plus en plus de mes chroniques traitent de plusieurs vins rassemblés autour de thématique propres à ces vins.
Or ces damnées bouteilles vides il fait les mettre aux vidanges, au recyclage évidemment. Alors il m’arrive de mettre au recyclage des quantités mettons importantes de ces bouteilles sur une base régulière et ça fait un vacarme assez impressionnant. Justement la semaine dernière alors que je jetais nombre de ces flacons aux ordures, un couple de mes voisins qui promenaient justement leur chien entendent ces glorieuses bouteilles qui s’entrechoquent et me regardent l’air de dire…ouein…tout un party.
Et après avoir partagé cette expérience de chroniqueur lors d’un bon souper avec des confrères ces derniers avouent candidement que la même situation leur est arrivée à quelques occasions. Et voilà que les trucs et conseils de gestion des vidanges fusent de toute part genre : ‘’moi je garde les boîtes d’expédition des bouteilles et je les remets dedans pour atténuer le bruit’’, ‘’moi je garde les cartons moulés et je remets les bouteilles dedans, ça atténue beaucoup le bruit’’ etc. etc. Alors fini les bruits d’enfer qui alertaient mes voisins quant à mes nombreuses activités bachiques. Dorénavant je me garderai une petite gêne et jetterai ces satanées bouteilles selon les conseils qui m’ont été prodigués par mes confrères.
Évidemment il y a toujours l’artisanat…
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