Je vous suggère deux vins mousseux pour la Saint-Valentin! Le Hungaria, Grande Cuvée, Rosé parmi les mousseux les moins chers à la SAQ et le Segura Viudas Hededad un Cava haut de gamme qui représente une excellente alternative aux Champagnes.
Un des vins mousseux parmi les moins chers à la SAQ et qui ne me déçois jamais. Le nez est dominé par les arômes de fraises, de framboises, de groseilles et de pommes.
En bouche c’est la fraîcheur qui domine avec une acidité assez présente et des saveurs bien fruitées et un petit côté sucré. Élaboré surtout avec du Pinot Noir je me serais attendu à ce qu’il soit plus vineux ce qui n’est pas le cas. Bien polyvalent cet effervescent plaira définitivement à tous.
Fondée en 1882 par Joseph Torley, propriétaire d’une maison de Champagne, ce dernier a trouvé en Hongrie des vignobles convenables, qui avaient des sols et des caractéristiques climatiques similaires à ceux de la Champagne.
Chai Maison Torley
De plus, la maison avait accès à des caves de calcaire idéales avec des températures constantes, les mêmes qu’en Champagne. De plus, au tournant du siècle le chai était un des plus performant de Hongrie avec l’introduction du dégorgement avec la technique du gel des sédiments.
C’est en 1955 que la marque Hungaria propriété du groupe Torley a vu le jour. Aujourd’hui la maison produit environs 12 million de bouteilles chaque année.
Reserva Heredad est considéré comme un Cava haut de gamme. Il est élaboré à partir des meilleurs vins de chaque millésime, qui vieilliront ensuite en bouteille, au contact des lies, pendant plus de 30 mois.
Les raisins sont récoltés à 100% à la main et transportés à la cave dans des boîtes en plastique auto-drainantes d’une capacité de 25 kg. Ceci dans le but d’éviter d’endommager le raisin et que le jus s’oxyde, avec une perte de fraîcheur conséquente.
Pour produite le Reserva Heredad on utilise que les la première moitié du jus pressé. C’est le moût le plus aromatique et le plus délicat. La première fermentation a lieu dans des cuves en acier inoxydable à basse température contrôlée entre 14 et 16 ° C, pour conserver les arômes primaires des raisins.
L’assemblage de Reserva Heredad est composé de neuf vins différents, chacun vinifié dans des cuves séparées. La magie du mélange est de faire en sorte que chacun donne sa propre touche de caractère à l’ensemble.
Le macabeo est le cépage dominant de Reserva Heredad, et lui apporte une acidité et fraîcheur éclatantes.
Les deux fermentations sont effectuées à l’aide des souches de levure de la maisons. Ces dernières donnent de la structure, de la douceur en bouche, des arômes plus complexes (miel, fruits secs et fleurs), ainsi qu’une mousse élégante et persistante.
Le remuage ou retournement de toutes les bouteilles de Reserva Heredad se fait à la main et en pupitres.
Notes de dégustation
Ce Segura Viudas Heredad se révèle sur des effluves de pain grillé, de notes de levures (pâtisserie), d’amandes, de pommes et d’agrumes.
En bouche c’est l’acidité éclatante qui étonne avec des flaveurs de pommes vertes, d’agrumes ainsi qu’une perception de minéralité caillouteuse. L’ensemble goûteux, savoureux et doté d’une belle énergie et présente une belle alternative aux Champagnes. Belle profondeur aromatique et finale d’une persistance surprenante.
Vous ferez de beaux accords avec des poissons, tempura de crevettes, crevettes en pâte filo, beignets de crabe, allumettes au fromage, pâtisseries.
Nous avons tous acheté une bouteille de vin sur laquelle était apposée une étiquette ou un médaillon clamant que le vin a gagné une médaille dans tel ou tel concours. Et des concours, croyez moi il y en a beaucoup beaucoup tant sur une base locale, régionale, nationale que mondiale.
Mais saviez-vous que le plus important concours de vins au Canada et un des plus importants dans le monde est le concours Sélections Mondiales des Vins Canada qui a vu le jour il y a maintenant 27 ans? En fait c’est un des concours qui a démarré ce qui est maintenant un créneau des plus important dans le monde vinicole, les concours de vins.
Réal Wolfe – président Concours Sélection Mondiales des Vins Canada
C’est Réal Wolfe qui fin des année 80 alors employé à la SAQ a proposé à cette dernière de mettre sur pied un concours de vin de calibre international. Et pendant une dizaine d’années il en a fait un succès planétaire. Puis sa carrière a évolué dans le monde du vin autant à la SAQ que dans diverses agences d’importation de vins et d’entreprises dans le monde du vin. Puis l’année dernière il a bouclé la boucle en faisant l’acquisition du Concours qu’il avait mis sur pied il y a 27 ans dans le but de redynamiser la marque et d’en assurer la pérennité.
À ce challenge s’en est ajouté un autre celui là totalement inattendu – la Covid. Il a fallu puiser dans son énergie, ses compétences, ses contacts et ses relations forgées au fil du temps pour finalememt avoir raison de la Covid et mettre sur pied de façon plus que sécuritaire ce concours en Octobre de l,année dernière. Et malgré tout, le concours a connu un vif succès avec 38% plus de vins représentés que l’édition de l’année dernière (2,160 vins provenant de 33 pays).
Mais comment s’y est-il pris pour relancer ce concours dans de telles circonstances alors que tant d’événements ont été cancellés durant ces temps difficiles. Et comment a-t-il pu surpasser ses objectifs qui même sans Covid étaient passablement ambitieux?
Pour le savoir j’ai fait cette entrevue avec Réal Wolfe lors du dernier concours à Québec. En fait il faut savoir que Réal m’avait demandé de faire partie des 60 juges du concours et j’en ai profité pour échanger avec lui. Voici donc cette etrevue fort intéressante.
Entrevue avec Réal Wolfe
(VF) Vinformateur : Bonjour Réal, parles moi du concours et des challenges auxquels vous avez dû faire face pour la mettre sur pied en pleine Covid?
(RW) Réal Wolfe : Le concours Sélections Mondiales des Vins Canada existe depuis 27 ans. Il a connu son origine dans un des salons des vins de Montréal au sein d’une compétition interne pour les producteurs et personnellement j’ai commencé à m’en occuper en 1989 pour devenir opérationel en 1990. À l’époque j’étais employé de la SAQ je venais de terminer ma maîtrise en administration internationale.
J’avais alors un projet pour mettre en place un concours de vin international. J’ai donc présenté un plan de développement à l’international dans lequel j’avais identifié les pays producteurs, leur importance relative afin de déterminer avec lesquels il fallait mettre le focus pour développer un tel concours.
À ce moment à la SAQ, tous les producteurs voulaient être sur les tablettes et à partir de ce plan stratégique nous avons commencé le développement de cette compétition en 1990. Nous étions parmi les tout premiers concours dans le monde et parmi un des plus importants surtout en Amérique du Nord.
Notre leadership nous a amené à rencontrer rapidement d’autres groupes qui voulaient faire de même. J’ai donc, entre autres, aidé à mettre sur pied le Concours Mondial de Bruxelles qui n’existait pas alors et qui se joignait à celui de Vinitaly. Rapidement les choses se sont développées et grâce à une sorte de collégialité qui existe entre les concours ceci m’a amené en 1994 à créer la Fédération Mondiale des Grands Concours de vins à Lubiana en Slovénie. Il y avait à cette époque 8 concours dont celui Vinandino qui n’existe plus, le conclours Urgurp en Turquie qui a cessé ses opérations, Vinitaly, le Mondial de Bruxelles, Bacchus en Espagne, Sélections Mondiales et celui de Paris. J’ai donc été responsable du concours Sélections Mondiales de 1990 à 1998.
C’était le véhicule de la SAQ pour le développement des affaires. C’était avant l’apparition des guides, avant Parker, avant le Wine Spectator. On a fait plein de choses nouvelles comme en 1994 alors que nous avons été le premier concours au monde avec les résultats sur internet. Jean-François Demers avait repertorié toutes les addresses internet du monde du vin et on a envoyé les résultats à environ 150 personnes. J’avais 30 ans à ce moment là et ça été un truc phénoménal.
Pendant 10 ans, j’ai fait le tour du monde, je suis allé dans tous les concours et j’ai développé plein de relations avec les organisateurs, découvert plein de vignobles, et travaillé à faire de ce concours un élément important des stratégies de la SAQ.
En 1998 avec l’arrivée de M. Frigon (président de la SAQ) je suis passé au Marketing à la SAQ. J’étais Secrétaire Général du Concours Sélections Mondiales et de la Fédération Mondiale des concours de vins. Je suis donc devenu Directeur du Marketing à la SAQ et j’ai du laisser le Concours. Par après ma carrière s’est dirigée vers les agences de représentation et je suis devenu Directeur Général d’une agence et par la suite je suis passé chez Univins.
Pendant ce temps le concours Sélections Mondiales s’est développé comme ça en même temps que tous les autres concours. Maintenant, de nos jours il y a une multiciplicité de ces concours. Par exemple en Allemagne en mars il y a 3 concours importants dont le Mundus Vini, le Berliner, le Frankfort Wine Contest. Donc il y en a partout. Du 15 février au 15 avril de chaque année il y a plein de ces concours.
Je suis toujours resté quand même très proche du Concours Sélections Mondiales car c’est comme mon bébé puisque j’y ai beaucoup travaillé. J’étais toujours sur le comité organisateur et quand Maître Laflamme (Ghislain K. Laflamme – président de VINOFED et de Sélections Mondiales des Vins Canada) est décédé (2017) les chose ont changées. L’entreprise se cherchait une nouvelle orientation et l’opportunité s’est présentée d’insuffler une nouvelle orientation et une nouvelle dimension au concours. J’ai alors décidé de faire l’acquisition du concours en novembre 2019.
Mon objectif était de reprendre le concours pour une question de pérennité, car c’est un concours important pour l’industrie en Amérique du Nord et au niveau mondial, et c’est Montréal qui avec ce concours devient la plaque tournante du vin dans le monde. Selon moi, dans les dernières années, le concours avait pris une dimension plus locale et était moins diffusé à l’international. Il s’était aussi un peu distancé des agents promotionels ainsi que la SAQ.
Alors mon objectif était, entre autres, de redynamiser le concours. Je me suis alors associé avec un partenaire espagnol qui est dans le domaine du vin, la maison OenoPassion, et qui met sur pied une série de salons de par le monde. C’est un partenaire stratégique important pour le développememt développer du concours sur la scène mondiale.
Ce n’était pas nécessairement le meilleur temps pour acheter le concours et le redémarrer en pleine Covid mais nous y sommes arrivés et ce avec des résultats très probants! Et nous en sommes très fiers! Nous avons eu 2,160 inscriptions provenant de 33 pays ce qui est le record de tous les temps. Une augmentation de 38% par rapport à l’année passée! En situation de Covid faut le faire! C’est assez exceptionel!
Ça ne s’est pas fait tout seul. Nous avons lancé le concours le 15 janvier 2019 et déjà au 5 mars nous avions de 300 à 400 produits déjà inscrits pour un concours qui à ce moment là devait se terminer fin mai. Et puis évidemment par la suite, avec la Covid, il ne se passait plus rien surtout au niveau de l’Europe. En Italie c’était comme la guerre avec un confinement généralisé. Alors nous nous sommes mis en mode silence après avoir communiqué que nous reportions la date du concours en juin pour rapidement se raviser et le recéduler en octobre.
À partir de juillet nous avons beaucoup travaillé à confirmer aux gens que nous étions toujours là et que nous jugions que tout se passerait bien. Avec tous les producteurs qui étaient déjà inscrits nous ne voulions certainement pas tout arrêter. Ces derniers avaient fait l’effort de s’inscrire et donc par respect pour eux il fallait aller de l’avant.
Réal Wolfe – Concours à Québec
Nous avons donc été portés par l’espoir en se disant que nous serions probablement le dernier concours de l’année ce qui nous apportait un réel avantage de visibilité. Et c’est un message qui a passé car tout a redémarré en force et nous avons repris notre envol. Vers fin août, début septembre nous recevions de 300 à 400 inscriptions chaque semaine.
Nous avons beaucoup travaillé avec les partenaires de l’industrie dont A3Québec (l’association des agences au Québec) et leur membership qui ont travaillé avec nous. Nous en avons profité pour signer des ententes avec divers pays dont le Mexique qui nous a approté 90 produits, avec l’Arménie avec 56 produits, la Moldavie avec 73 produits, la Roumanie avec une soixantaine et nous avons relancé l’Argentine et le Chili pour au final arriver à un total de 2,160 vins. Le pays le plus important en terme de représentation étant l’Italie (1e) avec 384 vins, suivi par la France (2e), le Portugal (3e) et l’Espagne (4e) .
J’ai toujours gardé le focus et la vision dans ces moments difficiles et les relations que j’ai forgées au fil des années m’ont beaucoup aidé. Ces résultats permettent de dire que le concours a rebondi et que clairement une nouvelle administration des plus dynamique apporte un essor important au concours.
Équipe de service – Québec 2020
(VF) : Quels sont les grands bénéfices pour les associations et producteurs d’y participer?
(RW) : Ce que je n’ai cessé d’expliquer aux producteurs et aux brand manager responsables de marques au sein des agences : pourquoi on participe à un concours? Il y a trois raisons qui motivent une telle décision : 1) Quant on a un portefeuille de produits pour un brand manager, si un produit réussit bien dans un tel concours, les impacts peuvent rejaillir sur l’ensemble des produits du producteur et de l’ensemble de la gamme et sa déclinaison.
2) Les produits qui ne bénéficient pas d’une distribution actuelle peuvent, avec un bon résultat, apporter un apport sérieux aux stratégies de développement non seulement pour ce produit mais aussi pour les autres produits de la gamme.
3) Et la troisième raison porte sur les projets spéciaux : si une cuvée particulière n’est pas connue, un essai au niveau des assemblages peut par exemple aider à aller chercher une reconnaissance qui peut aider au niveau du développememt du produit et de la gamme.
Ces éléments peuvent aider au niveau de la planification stratégique d’une marque. Après, tout dépend de la façon dont ces derniers vont utiliser et intégrer ces résultats dans leurs propres stratégie de communication. Comment ils vont utiliser les résultats pour leur image, pour leurs relations avec les acheteurs, leurs réseaux de distribution etc.
Cette année nous avons revu le prix du jury décerné par pays. Dans la structure que nous avons on retrouve des médailles Grand Or, des médailles d’Or et des médailles d’Argent et j’ai en plus voulu travailler sur la notion du meilleur vin sur une base nationale chose que nous avions déjà faite de 90 à 98. Donc un vin pourrait par exemple obtenir une médaille Grand Or et aussi le meilleur vin italien du concours. En prenant cette approche, je m’addresse aux producteurs mais je m’addresse aussi à la région et aux associations qui font la promotion de l’offre des vins italiens ou d’autres pays.
C’est une approche qui entraîne une stratégie de communication dans chaque pays représenté. Cette communication comprendra le prix du jury, une capsule sur le marché de ce pays et la liste des médailles Grand Or, Or et Argent. Cette dernière communication sera envoyée à toutes les interprofessions du monde.
L’objectif est de dorer la médaille de Sélections Mondiales, de redonner de la visibilité aux producteurs et que ces derniers avec leur interprofession capitalisent sur cette reconnaissance dans leurs propres stratégie de communication.
(VF) : Avec cette prolifération de concours comment le consommateur peut-il s’y reconnaître quand on sait que dans les concours il y en a des bons et des moins bons. Comment le Concours Sélections Mondiales parvient-il à se distinguer d’une façon qui soit crédible au niveau du consommateur?
(RW) : La notoriété de Sélections Mondiales est vieille de 27 ans. C’est une marque forte qui est mondialement connue. En reprenant la marque Sélections Mondiales ce que je voulais c’est de la renforcir en la repositionnant.
Au niveau du consommateur c’est de s’assurer que les médailles se retrouvent sur les bouteilles ce qui apporte beaucoup de valorisation. Une des choses que j’ai mise en place et que je considère innovant c’est d’associer la valeur des médailles et la valeur des notes. Il faut savoir que dans le marché, il y a deux types de notations qui sont fortes aujourd’hui : les notes sur 100 et les médailles.
Médaillon: médaille et note
Médaillon: médaille seulement
Les médailles d’Or il y a 20 ans c’était le summum. Tu n’avais pas besoin d’un score; c’était la médaille d’Or point final. Aujourd’hui, ce n’est plus ça parce qu’un score de 90 c’est perçu comme valant plus qu’une médaille d’Or. Alors ce que j’offre aux producteurs cette année c’est le choix entre une médaille d’Or (pour les marchés plus classiques) ou un score avec la médaille d’Or pour compétitionner contre les guides. Ceci permettra alors aux consommateurs de pouvoir comparer entre les divers produits.
C’est aussi la raison pour laquelle nous avons déterminé que c’est avec un score minimum de 89 qu’on pouvait obtenir une médaille d’Or. Il fallait que le consommateur puisse s’y retrouver et établir la valeur de ces médailles dans l’univers des notes.
Il est plus facile pour le consommateur de reconnaître une médaille et un score de 89 points et c’est la base de la distribution des médailles. Les médailles Grand Or commencent à 92 points ce qui est très bien reconnu dans le marché.
(VF) Parles moi des challenges d’organiser un tel événement en pleine Covid?
(RW) : Je me suis souvent demandé si j’y arriverais car au départ tu y investis de l’argent, les partenaires aussi et tu n’es payé qu’à la fin de l’événement ce qui ajoute beaucoup de pression. C’est un risque que tu prends comme entrepreneur. Je suis resté tout le long du processus focussé sur les producteurs. On devait faire l’événement parce que les producteurs s’y étaient engagés.
Alors je suis allé en sous-terrain et le fait d’être connu dans l’industrie et à la SAQ m’a beaucoup aidé à obtenir le support de tous et chacun. Ce qui a été plus que déterminant ça été le support de la SAQ. Je suis retourné les voir pour leur expliquer la situation et leur présenter une formule ‘’win win’’ que je croyais leur être acceptable. J’ai travaillé à la SAQ pendant 20 ans et disons que cette relation m’a beaucoup aidé.
Ce que je leur ai offert c’est la top liste des 50 meilleurs produits (les 50 meilleures notes du concours). À partir de cette liste je demandais à la SAQ de choisir 25 produits, de les mettre au catalogue web gratuitement, de les déguster et par la suite de décider s’ils voulaient les acheter ou non. Pour l’industrie c’était une reconnection avec le monopole.
Suite à nos discussions nous leur fournirons donc cette liste des meilleurs 50 vins du concours ainsi qu’une recommandation des 25 vins à mettre au catalogue web car la SAQ nous a demandé d’identifier nous-mêmes ces vins. Nous allons donc choisir parmi les vins qui sont les plus susceptibles d’être achetés et ce, avec des prix différents, provenant de zones différentes et ce afin d’avoir une bon mix de produits. Ce sera à la SAQ par la suite de déterminer s’ils veulent les acheter.
Cette approche a beaucoup plu à l’industrie et ça a redémarré le projet dans son ensemble car on voyait que le lien avec la SAQ était relancé et que la démarche était sérieuse.
(VF) Une fois la poussière retombée, quelle sera selon toi la mesure de succès?
Dans un concours il y a deux éléments cruciaux. Les rentrées d’argent provenant de la prospection qui permettent de faire l’événement et la vente des médaillons. Si le concours est fort, si la marque est forte, la présence du médaillon sur une bouteille vient témoigner avec crédibilité du succès du vin au sein de ce concours.
Il faut savoir que les producteurs qui auront gagné une médaille doivent acheter les médaillons (en rouleaux) qu’ils apposeront sur leurs bouteilles. Ceci permet aux producteurs d’utiliser la notoriété du concours. Ils paient donc un droit d’utilisation.
Les producteurs peuvent choisir parmi des ‘’packages’’ d’utilisation des médailles. Par exemple un ‘’package all included’’ permet l’utilisation sur les affiches, internet, bouteilles et autres médias. Par contre un producteur peux aussi n’acheter que des médaillons qu’il apposera sur ses bouteilles.
La présence de ces médaillons sur les bouteilles agit comme une campagne de publicité mondiale puisqu’ils se retrouvent partout dans le monde.
(VF) : C’est pour toi comme une nouvelle carrière?
(RW) : Durant ma carrière j’ai pas mal fait le tour de la business et aujourd’hui ce que j’aime c’est que j’ai une marque entre les mains, j’en suis propriétaire et j’ai, à mon avis, toute l’expérience nécessaire pour la rédévelopper et en faite un outil important dans le monde vinicole.
(VF) : Merci beaucoup Réal et félicitations pour le succès du concours.
Ces Portos Colheita sont de la maison Sogevinus. Les Portos Colheita font partie de la famille des ‘’Tawny’’. Ce sont des Portos élaborés à partir d’un assemblage de vins mutés issus d’un seul millésime qu’on a fait vieillir en fût pendant au moins sept ans.
On distingue plusieurs catégories de ‘’Tawny’’ : Tawny, Tawny Reserva, Tawny avec indication d’âge (10 ans, 20 ans, 30 ans et 40 ans) et Colheita. Ce sont des vins de coupage de plusieurs années, à l’exception du Colheita qui ressemblent davantage au Tawny avec indication d’âge ayant le même temps de vieillissement.
Ce Colheita est un Tawny millésimé vieilli en barrique et non en bouteille. Dailleurs, il a vieilli dans des barriques un minimum de sept ans avant d’être embouteillé.
Il s’ouvre sur des arômes assez intenses de raisins frais, de prunes, de fruits secs, de fruits confits ainsi qu’un soupçon de caramel et quelques notes oxydatives. Beau velouté avec une texture assez grasse, ce Colheita est doté d’une acidité assez surprenante qui équilibre bien le niveau de sucre perçu. Il émane des flaveurs de mélasse, de notes balsamiques, de fruits secs et d’épices dans un volume assez sphérique en bouche dans une bonne persistance gustative.
Vous ferez de beaux accords avec des desserts au caramel, une tarte Tatin ou une crème brûlée.
Feist, Porto Colheita, 2003, $45.75, cépages: Tinta barroca 25%, Tinta roriz 25%, Touriga Franca 25%, Touriga nacional 25%, sucre: 93.70 g/l, code SAQ : 11685519.
Ce Tawny est plus jeune que le précédent et il a quand même 17 ans! Au nez il révèle des arômes assez intenses de raisins secs, de noisettes, de caramel et d’épices.
En bouche la texture bien grasse est en harmonie avec belle acidité qui lui apporte beaucoup de fraîcheur. De belles flaveurs d’épices, de noisettes et de caramel se prolongent agréablement en une finale persistante.
Vous ferez de superbes accords avec une entrée de foie gras, des plats de viande farcie aux fruits secs, un fondant au caramel, une tarte tatin, une tarte aux amandes, une crème brûlée et des fromages affinés d’intensité moyenne.
Barros, Porto Colheita, 1989, $64.75, cépages : Tinta Barroca 25%, Tinta Roriz 25%, Touriga Franca 25%, Touriga Nacional 25%, sucre résiduel : 132.70 g/l,code SAQ : 12243114.
Ce Colheita se découvre sur des arômes de raisins secs et confits, d’épices douces avec un brin d’alcool annonciateur d’une belle générosité.
En bouche la texture est suave, bien grasse et forme une belle harmonie avec les flaveurs de cassonade, un joli soupçon de mélasse et saveurs de raisins secs. Ce Tawny est particulièrement doux, moyennement intense, tout en finesse et en élégance et des plus agréables à boire.
Agence Fréchette Vins d’exception – échantillon
Les Portos de la maison Cabral
Le Porto, ce vin fortifié mythique du Portugal de l’iconique Vallée du Douro, véritable écrin viticole, a connu beaucoup de changements au fil des années. Pas tant au niveau de ses traditions séculaires qui elles tracent une ligne directrice glorieuse qu’on perpétue, mais plutôt au niveau de la façon de le consommer et des nouveaux produits qui sont développés qui auront l’heure de répondre aux goûts changeant des consommateurs.
Alors pourquoi se priver de ces nectars si capiteux avec leur myriade d’arômes et de saveurs? Pourquoi ne pas essayer ces nouveaux cocktails et ainsi élargir son univers aromatique?
Ce vin de Porto est obtenu à partir d’un assemblage de vins jeunes, frais et fruités et la période d’élevage est minimisée afin de préserver le caractère fruité de ce Porto.
Ce vin se distingue se révèle par ses arômes assez délicats de fruits rouges frais qui se prolongent joyeusement en bouche. La bouche est onctueuse mais pas trop riche et l’acidité fraîche vient contrebalancer d’un jolie façon le côté sucré de ce porto.
Il sera idéal à l’apéritif servi à une température comprise entre 10°C et 12°C. Je l’ai apprécié avec une eau tonique qui créé un drink des plus rafraîchissant. Il s´accorde bien avec les desserts tels que crème brûlée et les tartes aux fruits rouges. Il peut servir de base pour des cocktails.
Ce Porto Cabral Caracter Reserva Especial est un Porto sélectionné parmi les meilleurs millésimes des Vintages. Source : https://www.ivdp.pt/. Il est vieilli plus de sept ans en fûts de chêne, il possède toute la vigueur et le caractère d’un vin rouge corsé qui, malgré sa jeunesse, est plein de souplesse.
C’est aussi un des vins de Porto les moins chers mais dont la qualité n’a rien à voir avec le niveau du prix! Au nez ce vin possède un profil aromatique assez intense et charmeur avec des arômes bien concentrés de fruits très mûrs dont les cerises noires, les fraises et framboises le tout entremêlé de notes épicées. La bouche est ample, légèrement grasse, généreuse et assez costaude avec des flaveurs de cacao, de fruits très mûrs et de notes d’épices douces. D’une belle amplitude et d’une longueur surprenante. Vraiment délicieux!
Bien que traditionnellement on déguste ce porto en digestif, avec des desserts au chocolat ou avec des fromages de type Stilton, l’univers des accords est beaucoup plus vaste qu’on puisse le croire. En effet on peut le déguster en apéritif, en cocktails et surtout en Sangria des plus goûteuse.
Les experts vous le diront tous. Le Tawny 20 ans est celui qui représente le mieux la quintessence de l’équilibre combinant la primauté des fruits fins du Douro avec la complexité résultant du vieillissement en fût. ‘’En fait, le secret d’un bon Tawny de 20 ans est d’avoir le bon équilibre entre l’âge et la fraîcheur, ce qui rend le vin à la fois buvable et abordable. Ceux de 10 ans sont bien mais 10 ans de plus, c’est mieux. Vers 30 et 40 ans, l’âge commence à prédominer et il n’y a pas beaucoup de flexibilité pour assurer la fraîcheur. Le Tawny de vingt ans a juste le bon équilibre. » (Source : Decanter)
J’ai d’ailleurs toujours eu un faible pour ce Cabral. Et pour cause, car il se révèle sur des notes bien aromatiques de cassonade, de raisins de Corinthe, de caramel, de noix et d’épices douces.
En bouche il est onctueux et riche et d’un volume aromatique impressionnant qui perdure de façon interminable. C’est fondu, jouissif tout en équilibre et en fraîcheur avec des flaveurs qui rappellent celles perçues au nez. Vraiment, pourquoi s’en priver?
Agence Global – échantillons
Les Portos de la maison Taylor Fladgate
La maison Taylor Fladgate établie depuis 1692 est l’une des plus anciennes maisons productrices de vins de Porto. Elle est possède les propriété suivantes : Quinta de Vargellas, Quinta de Terra Feita, Quinta do Jonco, Nogueira winery ainsi que des celliers à Vila Nova de Gaia.
La maison faisait partie des 100 meilleures maisons en 2019 selon le magazine Wine and Spirits.
Taylor Fladgate, Late Bottled Vintage, 2015, Portugal, Porto, 20.95$, sucre: 100 g/l, alc.: 20%, code SAQ: 46946.
C’est un Porto Ruby issu d’une sélection des meilleurs vins d’une seule et même année. Il est mis en bouteille après une période de vieillissement allant de quatre à six ans. La plupart sont fins prêts à être dégustés au moment de l’achat mais d’autres poursuivent leur vieillissement en bouteille.
C’est Taylor Fladgate qui est à l’origine de ce style de Porto. Il a été lancé en 1970 avec le millésime 1965.
Ce LBV se révèle avec des arômes frais et intenses de cassis, de cerises, de fraises, de prunes et de mûres mêlées à de subtiles notes de réglisse, d’épices et de vanille. La bouche est d’une belle densité avec des flaveurs riches et concentrées de fruits noirs et de chocolat. Elle est soutenue par des tanins bien présents et presque charpentés et démontre beaucoup d’équilibre entre l’alcool et l’acidité. Belle sensation de volume et d’amplitude avec une finale particulièrement longue.
Excellent avec les fromages entièrement aromatisés, en particulier les fromages bleus comme le Stilton ou le Roquefort. Il est également délicieux avec des desserts à base de chocolat ou de petits fruits. Il doit être servi dans un verre à vin généreusement proportionné de sorte que son nez riche et fruité puisse être pleinement apprécié. Il se conserve plusieurs semaines après ouverture.
Taylor Fladgate, Tawny 10 ans, Portugal, Porto, 34.75$, sucre: 110 g/l, alc.: 20%, code SAQ: 121749.
Taylor Fladgate assemble son Tawny de 10 ans à partir de ses réserves de vieux portos vieillis en fût dans des caves fraîches qu’on appelle «lodges».
Le nez passablement aromatique, riche et élégant avec des arômes de cerises confites, de noisettes, de chocolat, d’épices douces, de notes florales ainsi que des notes boisées bien intégrées. La bouche démontre un bel équilibre entre les notes fruitées et celles provenant de l’oxydation comme les noisettes. Les tannins sont équilibrés et l’acidité démontre une capacité à équilibrer l’alcool à 20% et créer une douceur remarquable. Les flaveurs de figues mûres et de cerises très mûres persistent dans une longue finale.
Vous ferez de beaux accords avec des saveurs d’amandes, de petits fruits ou de chocolat noir. Il peut également être accompagner des fromages riches à pâte persillée ou une assiette de noix ou d’amandes grillées.
Taylor Fladgate, Tawny 20 ans, Portugal, Porto, 69.75$, sucre: 120 g/l, alc.: 20%, code SAQ: 149047.
Le Tawny 20 ans est celui qui représente le mieux la quintessence de l’équilibre combinant la primauté des fruits fins du Douro avec la complexité résultant du vieillissement en fût. ‘’En fait, le secret d’un bon Tawny de 20 ans est d’avoir le bon équilibre entre l’âge et la fraîcheur, ce qui rend le vin à la fois buvable et abordable. Ceux de 10 ans sont bien mais 10 ans de plus, c’est mieux. Vers 30 et 40 ans, l’âge commence à prédominer et il n’y a pas beaucoup de flexibilité pour assurer la fraîcheur. Le Tawny de vingt ans a juste le bon équilibre. » (Source : Decanter)
Ce Tawny de 20 ans présente des arômes de fruits moins intenses que le 10 ans mais avec des arômes épicés de noisette plus intenses résultat d’un vieillissement prolongé.
Le nez opulent et voluptueux avec des arômes complexes d’épices, d’abricots séchés et de noisette ainsi qu’un un beau boisé bien intégré. La bouche est débordante de flaveurs riches et concentrées de raisins de Corinthe séchés, de butterscotch, de noisettes grillées qui s’entremêlent à une acidité bien fraîche. L’ensemble est élégant, complexe et démontre une belle amplitude ainsi qu’une persistance interminable.
Ce Tawny accompagnera de nombreux desserts. Il se marie bien avec des saveurs de figues, d’amandes et de caramel. C’est un excellent complément pour une crème brûlée ou une assiette de fraises des bois. Il peut également être apprécié seul, en fin de repas, avec des noix ou des fruits secs.
Voici quelques suggestions de vins effervescents choisis parmi les grandes appellations: Proseccos et Franciacortas d’Italie, Crémants et Champagnes de France, Cavas d’Espagne et Espumante du Portugal!!
On dit adieu à une année 2020 particulièrement éprouvante et on se souhaite une année 2021 pleine d’espoir et de bonheur. Alors vive les bulles familiales et les bulles de joie!!
L’Espumante est la version portugaise des vins effervescents. On pourrait dire que c’est le Cava de ce pays. Ce vin se révèle sur des arômes fruits blancs, de pêches, de fruits exotiques et de notes florales. On sent déjà une minéralité ‘’caillouteuse’’.
La bouche est fraîche (surprenant pour vin qui vient d’une région si chaude) et crémeuse et dotée d’une belle acidité. On perçoit une finale sur une sensation de minéralité (salinité) ainsi qu’une légère amertume.
Ce vin provient de la province de Treviso considérée comme faisant partie des régions les plus qualitatives pour le Prosecco. Il dégage des arômes de pommes, de notes florales (acacia) ainsi qu’un soupçon de fruits à noyaux et de miel.
La bouche est crémeuse, l’acidité bien présente ce qui lui apporte beaucoup de fraîcheur et les flaveurs perçues au nez se retrouvent en bouche avec une belle sensation de minéralité. Belle persistance des bulles.
Sur des arômes de pêches, de pommes, de fruits tropicaux ainsi qu’un soupçon d’agrumes et de pain grillé (les 18 mois sur lies). Bien crémeux en bouche avec une très belle acidité qui créé un beau contraste avec cette sensation incisive de minéralité. Belle complexité et belle persistance en finale.
Vous ferez de beaux accords avec des fruits de mer, avec des entrées en croûte/pâte et en apéritif.
Agence Sélections Fréchette – échantillon
Clos des Demoiselles, Tête de Cuvée, J. Laurens, Crémant de Limoux, Languedoc-Roussillon, 2018, 22,95$, cépages : Chardonnay 60 %, Chenin blanc 25 %, Pinot noir 15 %, sucre : 10 g/l, alc. : 12%, code SAQ : 10498973.
Année après année ce vin fait partie de mes suggestions de mousseux pour toutes occasions. C’est un vin qui ne m’a jamais laissé tomber. Le fait que la maison ne produit que des vins effervescents y est certainement pour quelque chose. Ce n’est pas une production secondaire comme pour certains producteurs. C’est le pain et beurre de la maison. Et ça se sent et ça se goûte.
Ce vin effervescent se révèle sur des notes de craie, de fruits blancs, de brioche ainsi qu’un soupçon de miel et d’effluves floraux.
La bouche est crémeuse et d’une fraîcheur étonnante grâce à une acidité presque vive. Les flaveurs éclatantes de pommes, de fruits blancs avec un soupçon de fruits jaunes et d’agrumes, de notes briochées ainsi que cette belle perception de minéralité crayeuse contribuent à créer un ensemble aromatique savoureux et festif. C’est frais, tendu, ciselé et bien droit. Bref encore et toujours une valeur sûre!
Ce vin mousseux se révèle sur des notes éclatantes de fruits jaunes (abricots), de notes florales ainsi qu’un soupçon de fruits blancs et d’agrumes. La bouche est très fraîche et crémeuse fruit de ce long vieillissement sur lattes qui donne des bulles d’une belle finesse et d’une persistance étonnante.
Très beau rappel des flaveurs perçues au nez auxquelles s’ajoute une belle perception de minéralité qui lui procure une dimension bien droite. C’est élégant et savoureux sans aucune trace d’amertume. Définitivement un vin mousseux à acheter.
Cette cuvée est parmi les plus difficile à élaborer du fait qu’on recherche un profil aromatique le plus stable possible année après année tout en augmentant constamment la qualité. Seulement de 20% à 30% de vins de réserve sont utilisés. Ce n’est qu’après une période de maturation de 25 mois que cette Franciacorta sera prête à exprimer sa personnalité.
Et quel beau profil aromatique! Ce Franciacorta se découvre sur des arômes de pommes, de poires et de pêches ainsi que sur un soupçon d’agrumes. La bouche est bien crémeuse, fruit de ces milliers de bulles bien fines et exhale des notes de pain grillé et de poires. Le tout est soutenu par une superbe acidité bien vive qui lui confère tellement de fraîcheur et se prolonge en une longueur jouissive.
Agence Montalvin – échantillon
Lallier, Champagne Grande Réserve, Grand Cru, Brut, non millésimé, Montagne de Reims, $48.50, cépages : Pinot Noir et Chardonnay, sucre : 9.3 g/l, code SAQ : 11374251.
Chez Lallier, les cépages utilisés sont le chardonnay et le pinot noir. Ici pas de pinot meunier. La grande majorité de la production est Grand Cru. L’utilisation de la liqueur de dosage est relativement limitée, l’utilisation de vins de réserve est pratiquement limitée à environ 20% ce qui peut laisser s’exprimer certaines différences d’année en année. On y pratique aussi la sélection parcellaire ainsi que de longs vieillissement en cave pour en faire ressortir des arômes secondaires et tertiaires. Le résultat : de la finesse, de l’équilibre, des champagnes généreux, complexes, bien tendus avec un style bien précis que j’apprécie beaucoup.
Au nez, il se laisse découvrir sur de de subtiles notes d’agrumes, de levure et est légèrement briochée. La bouche dégage une acidité est bien sentie ainsi qu’une belle minéralité comme sur la craie. C’est un Champagne bien droit, quelque peu austère et doté d’une belle tension. Quelques flaveurs d’agrumes et une subtile torréfaction en fin de bouche. Très beau pour un champagne en bas de $50.00. N’oublions pas qu’on parle ici d’un Grand Cru!
VinsFins l’Agence
Champagne Devaux, Brut, Coeur des Bar, Blanc de Noirs, 53$, cépage : Pinot Noir 100%, sucre : 7.2 g/l, alc. : 12%, code SAQ : 14202543.
Ce Champagne se révèle sur des arômes assez intenses de fruits jaunes bien mûrs, de poires, de notes florales ainsi qu’un soupçon de miel et de brioche. La bouche, d’une texture bien crémeuse, est d’une belle fraîcheur grâce à une acidité bien présente et regorge de flaveurs fruitées avec un petit côté toasté et brioché. Le Pinot Noir lui apporte une structure qui a du corps et qui en fait un vin bien droit et presque ciselé. La finale est d’une bonne profondeur aromatique et d’une longueur plus qu’appréciable.
On recommande le servir autour de 8 à 10°C. La maison suggère les accords suivants : volaille rôtie aux truffes, gibiers à plumes, viandes blanches délicates, poissons d’eau douce et fromages : Saint-Honoré.
Le Grand Ballon, Gamay de Loire, Thierry Delaunay, 2019, 13,90$, cépage : Gamay 100%, sucre : 1.8 g/l, alc. : 12.5%, code SAQ : 13993013.
Ce vin libère au nez des effluves de
cerises, de mûres ainsi que d’épices douces. En bouche on est accueilli par des
flaveurs de fruits noirs, de cerises noires, de noyaux de cerises et d’épices
douces. Les tannins sont gouleyants et l’ensemble est juteux, d’une belle
fraîcheur sur une belle finale fruitée. Véritablement un vin gourmand.
Vous ferez de beaux accords avec
charcuteries, volailles grillées, cochonnailles ainsi que les terrines et les
pâtés.
Le domaine familial depuis 5 générations se situe à proximité du célèbre Château de Chenonceau, à l’est de Tours sur la commune de Pouillé (41). Fiers de nos 37 hectares en appellation Touraine et Touraine Chenonceaux, notre vignoble familial orne de ses lignes verdoyantes les coteaux qui bordent le Cher.
Il offre un point de vue exceptionnel sur cette belle vallée du Cher et s’inscrit sur la route des vins du Val de Loire, étape touristique semée de villages vignerons, de châteaux royaux et de paysages naturels préservés.
L’encépagement du Domaine est pour 2/3 en Sauvignon blanc, cépage phare de l’appellation Touraine. En complément : les cépages Gamay, Cabernet Franc et Côt (ou Malbec) pour l’élaboration des vins rouges, Pineau d’Aunis pour le rosé d’assemblage (avec le Gamay).
Little James’ Basket Press, Solera, Château de Saint Cosme, Jeune Solera, 15,90$, cépage : Grenache 100%, sucre : 2.1 g/l, alc. : 13.5%, code SAQ : 13958277.
Il s’agit d’une belle petite histoire
entourant cette cuvée. Le propriétaire Louis Barruol, en l’honneur de la
naissance de son fils unique, a décidé de créer une cuvée spéciale, avec une
approche plus moderne avec une technique ancienne, celle de la solera qu’on
retrouve surtout pour l’élaboration du Xéres.
Il s’agit
d’un vin multi-millésimes de 1999 à 2019 et est une ode au cépage Grenache. Le
vin est issu d’un assemblage de vins produits depuis 1999. La vinification et l’élevage
sont faits en cuve en béton.
Son fils évidemment s’appelle James
et tous les dessins qu’on retrouve sur la bouteille sont des oeuvres de son
jeune fils.
Je ne
savais pas trop à quoi m’attendre et disons que j’ai été charmé par les arômes
et saveurs de ce vin. Ce qui étonne c’est la profondeur des arômes perçus au
nez comme les prunes, les cerises noires avec comme un soupçon de butterscotch
et de menthe. En bouche ça ressemble à un Porto avec des flaveurs quelque peu
oxydées, de prunes et d’épices douces. Les tannins sont charpentés et charnus
et créent une belle impression de volume et d’amplitude que j’ai beaucoup aimé.
C’est pas mal goûteux et d’une longueur surprenante.
Vous ferez
de beaux accords avec des côtes levées, des plats mijotés longtemps ainsi que
les plats typiques du Temps de Fêtes.
Acquise en 1490, la propriété a vu se succéder 15 générations de vignerons. Elle comprend 22 has de vieilles vignes d’une moyenne d’âge de 60 ans. Elles donnent de petits rendements.
Le terroir de Saint Cosme est une mosaïque géologique liée au grand bouleversement des Dentelles de Montmirail. Saint Cosme se situe exactement au point de croisement de deux failles géologiques, dans un microclimat froid et tardif : l’équilibre, la fraîcheur et la finesse caractérisent les vins.
Château des Charmes Pinot Noir, Ontario, Niagara-On-The-Lake, 2018, 16,95$, sucre : 1.5 g/l, alc. : 13%, code SAQ : 10745495.
Bien que ce
vin a été élevé pendant neuf mois en barriques de chêne français on en sent
aucune de boisé preuve qu’on a judicieusement utilisé le bois.
Ce vin se
révèle sur des arômes bien frais de cerises, de canneberges, de framboises
ainsi qu’un soupçon de sous-bois. La bouche est dominée par les flaveurs de
cerises sûrettes, de noyaux de cerises ainsi qu’une touche de notes
‘’terreuses’’ et de sous-bois. Beaucoup de fraîcheur et d’équilibre le tout
supporté par des tannins gouleyants. C’est beau, très bien fait, d’une belle
fraîcheur et bien typé Pinot Noir.
Vous ferez
de beaux accords avec des charcuteries, des pâtés, de la choucroute, du boudin
blanc, du saumon grillé et du thon.
Château des Charmes a été fondé en 1978 par Paul Bosc, cinquième génération de viticulteurs français. À son arrivée dans la région de Niagara dans les années soixante avec sa jeune famille, Paul savait déjà que la seule façon de garantir la qualité du vin était de planter ses propres vignes. Aujourd’hui encore, ils continuent à élaborer des vins issus exclusivement de raisins des leurs vignobles.
Henry Marionnet, Domaine de La Charmoise, Val de Loire, Touraine, 2019, 17,95$, (nouvel habillage) cépage : Gamay 100%, sucre : 1.7 g/l, alc. : 12%, code SAQ : 329532.
Nouvel habillage
J’ai un
parti pris pour cet excellent producteur que j’ai eu le plaisir de rencontrer
chez lui en Touraine. J’apprécie sa philosophie et sa vision de la
viti-viniculture. D’ailleurs il a été reconnu comme producteur de l’année 2019
par Bettane + Dessauve!
Et tout
ceci se reflète dans ce très beau Gamay qui exhale des notes de fruits purs et
frais. Des arômes de cerises, de framboises, de kirsch ainsi que des notes
florales qui déjà mettent ce vin dans une classe à part. En bouche c’est la
fête!! Les flaveurs intenses de cerises, de noyaux de cerise et de mûres s’en
donnent à cœur joie. Les tannins charpentés apportent une jolie structure à cet
ensemble éclatant. La finale est particulièrement fruitée et jouissive. Un coup
de cœur!!
Vous ferez
de beaux accords avec du boudin noir, des côtelettes de cochon de lait et des
côtes de veau.
Le Domaine
est situé à Soings-en-Sologne à environ une heure de Tours dans la superbe
Vallée de la Loire. Henry Marionnet en a fait l’acquisition dans le milieu des
années 50 et l’a complètement replanté et agrandi entre 1967 et 1978. La
surface globale est aujourd’hui de 60 hectares pour une production de 400.000
bouteilles.
La cave est entièrement équipée en cuves inox. Les vinifications réalisées au
Domaine de la Charmoise sont toutes « spéciales » et différentes des méthodes
classiques ; ce qui confère aux vins qui en sont issus des qualités et des
propriétés tout à fait originales.
Le Domaine de la Charmoise est en très grande majorité planté de Gamay noir à jus blanc pour les vins rouges et de Sauvignon pour les vins blancs.
Le Gamay noir à jus blanc couvre une surface de 33 hectares. Les vignes de sélection massale ont été plantées entre 1967 et 1978. Les rendements moyens sont d’environ 55 hl/ha.
Luigi Righetti, Campolieti, Italie, Vénétie, Valpolicella Ripasso Classico Superiore, 18,25$, sucre : 4.7 g/l, alc. : 13.5%, cépages : Corvina 75 %, Rondinella 20 %, Autre (s) cépage (s) 5 %, code SAQ : 964569.
Ce vin est
un assemblage traditionnel de corvina, rondinelle et molinara, qui ont subi une
seconde fermentation avec le moût de la fermentation de l’Amarone qui est
ajouté à la fermentation du Ripasso. Ce processus donne au Valpolicella une
structure et des saveurs additionnelles. Par la suite, le Campolieti vieillit
de 12 à 14 mois en barriques françaises et en foudre de chêne de 20hl.
On découvre
ce vin sur des notes d’épices, de mûres, de torréfaction, de tabac et de
cerises. La bouche est particulièrement goûteuse avec des flaveurs de cerises
confiturées, de vanille, d’épices ainsi que quelques notes boisées. Les tannins
sont charpentés et charnus et apportent une sensation d’amplitude et une
longueur appréciable.
Vous ferez de beaux accords avec des plats bien goûteux et typiquement italiens tels l’osso bucco ou côtelettes d’agneau au pesto.
Les vignobles de la famille Righetti
sont situés à Valgatara, à la périphérie de Marano, au cœur de la région
viticole de Valpolicella. La cave d’origine a été construite en 1909 par Angelo
Righetti.
La dernière et la plus grande cave à vin a été construite en 1997 et se trouve à 6 mètres sous le niveau du sol et abrite l’Amarone Classico dans de grands fûts de chêne, l’Amarone Classico Capitel de Roari ainsi que le Valpolicella Classico Superiore Ripasso.
Les raisins
proviennent de la côte nord de Sonoma ainsi que de la côte centrale de Paso
Robles et de Santa Barbara. Le vin a vieilli 8 mois en fûts de chêne français
et américain.
Vous
découvrirez ce vin sur des effluves de cerises rouges et noires, de mûres, de
tabac, de thé, d’épices, de notes herbacées (piments verts) et d’eucalyptus. La
bouche est d’une belle amplitude et toute en finesse avec des flaveurs qui
rappellent celles perçues au nez. Les tannins charpentés et ronds apportent ce
qu’il faut de structure sans dominer le vin. Très beau vin de Californie sous
la barre des 20$ ce qui est chose rare!!
Vous ferez
de beaux accords avec des viandes rouges grillées, des viandes de gibier et
d’agneau.
Château Saint-Jean
est un vignoble pionnier dans le Comté de Sonoma depuis 1975. Fondé en
1973, le Château Saint-Jean a été conçu comme un véritable domaine viticole de
style européen, où les vins de chaque parcelle étaient séparés pour capturer
pleinement le caractère individuel de chaque site.
Le vignoble
de St. Jean Estate entoure la cave de Kenwood, en Californie. La propriété se
compose de 270 acres avec plus de 93 acres plantés à flanc de coteau et de fond
de vallée de plusieurs variétés, dont le cabernet sauvignon, le cabernet franc,
le malbec, le merlot, le petit verdot, le viognier et le gewurztraminer.
Pensez au
sud de la France est imaginez des vins gorgés de soleil élaborés à partir d’assemblages
de cépages tels Grenache, Syrah, Mourvèdre et bien d’autres. Les vins de la
Provence, de la Vallée du Rhône méridionale, du Languedoc-Roussillon et du
Sud-Ouest vous ne mettent plein la vue et le palais!!
Laissez-vous
charmer par ces arômes de garrigue, de fruits noirs, d’épices douces, d’olives,
de réglisse le tout culminant en une amplitude et une persistance jouissive.
Des vins
que vous pourrez accorder avec vos tourtières, ragoûts, dindes et volailles, grillades,
brochettes, terrines et abats.
Voici donc quatre de ces vins qui n’attendent que de diffuser de la joie et du soleil en ces temps difficiles!!
Château des Nages, Héritage, Vieilles Vignes, Vallée du Rhône, Costières de Nîmes, Michel Gassier, vin rouge bio, 2018, 19,05$, cépages : Grenache 72 %, Syrah 24 %, Mourvèdre 4 %, sucre : 2.5 g/l, alc. : 15%, code SAQ : 12268231.
Ce vin
provient d’un terroir dont les sols sont de «Grès », de galets roulés du Rhône sur
argile rouge riche en fer. La viti-viniculture adopte les principes de l’agriculture
biologique.
Une fois
les raisins cueillis on encuve avec ⅓ de grappes entières et ⅔ de baies
entières sans ajout de souffre. La fermentation en conduite avec des levure
indigènes. L’élevage est fait en en barriques de chêne français sur ¼ du volume
et en cuve béton pour le reste pendant 12 mois.
Résolument typé Rhône sud, généreux et riche en fruit,
cette cuvée exprime une complexité minérale simplement surlignée par un léger
élevage en barrique. La fusion de plusieurs grands cépages y est d’un grand
équilibre.
Ce vin se révèle sur des arômes de cerises fraîches,
de framboises ainsi qu’une bonne dose d’épices douces et de garrigue. La bouche
est d’une texture veloutée avec une acidité moyenne et des tannins équilibrés.
On parle de 72% de Grenache après tout. De belles flaveurs de fruits noirs, de
réglisse et de violettes ainsi qu’un généreux bouquet d’épices douces complètent
ce vin bien juteux et tout en fraîcheur. Belle finale sur des accents de
réglisse et d’épices.
On parle ici d’un véritable vignoble
familial qui perdure depuis 4 générations. Les vignobles sont situés près de
Nîmes dans le Costière du Nîmes et sont pour la plupart constituées de galets
roulés du Rhône sur lit d’argile rouge ce qui permet un excellent drainage.
Grâce à cette composition du sous-sol des Costières de Nîmes, les vignes ont un
enracinement profond et donc une grande résistance à la sécheresse ce qui est
bienvenu avec le réchauffement climatique.
Les vents de la mer méditerranée préservent la fraîcheur du fruit et l’acidité du raisin ce qui garantit une belle maturation et de très beaux équilibres. Il faut noter qu’on a adopté une agriculture biologique dans ces terres favorables à ce type de culture.
Vignoble Château des Nages
Ce sont des
cépages rhodaniens qui ont été plantés tels la Syrah, le Grenache, le Mourvèdre
pour les rouges et pour les blancs, la Roussanne et le Grenache Blanc.
»Ce qui fait l’originalité de Château de Nages, ce n’est pas seulement son terroir fabuleux, mais le rôle de refuge qu’il a toujours joué pour notre famille, particulièrement dans les périodes de forte adversité que furent les dernières guerres et notre exode de la terre qu’avaient adoptée nos ancêtres en 1837. Il reflète l’amour et le respect que nous portons aux générations futures et la reconnaissance que nous devons aux générations précédentes ». (Site web Château de Nages)
Mas Las Cabes, Languedoc-Roussillon, Côtes du Roussillon, Jean Gardiès, vin rouge bio, 2019, 17,40$, cépages : Syrah 60 %, Grenache 30 %, Mourvèdre 10 %, sucre : 1.5 g/l, alc. : 14%, code SAQ : 11096159.
Ce vin est vinifié avec une macération traditionnelle de 21 jours puis est est élevé pendant 8 mois 1/3 en barriques et 2/3 en cuves béton.
Quelque peu
en retenue, au fil du temps ce vin dégage des arômes floraux sur les violettes,
de cerises fraîches, d’olives ainsi que quelques épices telles la garrigue. En
bouche c’est élégant sur des flaveurs de fruits noirs, un soupçon de fruits
rouges ainsi que des notes d’olives, de poivre, d’épices et de garrigue. Le
tout est supporté par des tannins équilibrés et tissés serré. On sent un beau
volume ainsi qu’une amplitude qui tapisse le palais et qui se prolonge en une
finale harmonieuse.
Agence Céleste Vin – échantillon
Mas Las Cabes
Mas Las Cabes est
un vignoble proche d’Espira de l’Agly dans le Roussillon composé de marnes
noires et de schistes friables.
Le domaine Mas Las Cabes est situé à
Vingrau, petit village de la vallée de l’Agly dans le Roussillon. Jean Gardiès
qui représente la 7e génération d’une famille de vignerons en a
fait l’acquisition en 1990. Les terres sont cultivées en Agriculture Biologique
et on y cultive les cépages suivants, essentiellement méditerranéens (grenache,
syrah, carignan, maccabeu, cinsault, muscat et vermentino).
Tiens donc un nouveau nom et un nouvel habillage pour ce vin qui fait
partie des classiques depuis plusieurs années.
Cette cuvée annonce des arômes d’olives, de cerises noires, de prunes, de figues, de chocolat au lait ainsi que d’épices douces. En bouche s’éclatent des flaveurs de prunes, de chocolat au lait, de cerises noires, de garrigue ainsi qu’une légère torréfaction et prennent leur envol dans une belle amplitude.
Des tannins presque charpentés apportent une très belle structure à l’ensemble. Vraiment goûteux, très beau avec une finale quelque peu saline sur des fruits noirs et d’épices. Vraiment surprenant pour un vin de ce prix!!
Situé au nord-est de Carcassonne, près du
pittoresque village de Payrac, au coeus de l’appellation du Minervois, le
Château de Gourgazaud a quelque chose d’une île.
Perché dans sa pinède et adossé aux premiers
contreforts de la Montagne Noire, le Château de Gourgazaud constitue l’un des
pionniers du développement des vins de qualité issus du Minervois. Le Château,
mentionné sur les cartes dès le 17ème siècle, a été restauré sous sa forme
actuelle en 1833.
C’est en 1973 que Roger Piquet s’en est porté
acquéreur. En 2005 il s’est retiré et a laissé au soin de ses filles la
destinée du Château.
Ses différents terroirs déclinent leur palette de cépages les plus variés, allant des rouges, Syrah, Mourvèdre, Carignan, Grenache et Cabernet Sauvignon, aux blancs, Sauvignon, Chardonnay et Viognier.
Le nom de
Terrasses est issu du latin « Terras », « motte de terre », et a
pris la signification de « levée de terre » qui forme un terre-plein
maintenu par un mur en pierre dans les vignobles.
Pour mettre
en valeur le terroir du Ventoux, les versants des collines ont été aménagés en
« terrasses ». Encore aujourd’hui, on les retrouve dans la campagne
provençale appelées aussi « restanques » ou « rebanqués ».
Ce vin
provient de l’assemblage des différents terroirs du domaine (graves
argilo-calcaires, cailloutis, sables et sols plus riches en oxydes de fer) à
une altitude moyenne de 300 mètres.
Ce vin s’ouvre
sur des effluves de prunes, de fruits rouges légèrement confiturés, de garrigue
et de notes animales sur le cuir. La bouche déborde de flaveurs de fruits
noirs, de noyaux de cerises, de réglisse et de garrigue le tout culminant en
une belle amplitude bien goûteuse. Les tannins sont bien charpentés tissés bien
serré et d’une certaine puissance. Très belle longueur savoureuse et d’une belle
persistance. J’ai beaucoup aimé!!
Le nom de
Pesquié (Pesquié veut dire bassin en provençal) trouve sa ‘’source’’ dans le
bassin d’eau de la Bastide. La grande Bastide est en effet construite sur un
site d’exception, au carrefour de deux sources (captées dans des canalisations
souterraines en pierres de taille certainement de l’époque romaine) qui
viennent se croiser sous le Château.
Le Terroir
Le terroir
du Château Pesquié (100 hectares de vignes), c’est d’abord l’un des
microclimats les plus frais du sud de la Vallée du Rhône. En fait les vendanges
sont en général plus tardives de 2-3 semaines par rapport à celles de
Châteuneuf-du-Pape. C’est ensuite une grande diversité minérale avec des sols
majoritairement calcaires. Le Mont Ventoux crée en effet des conditions
exceptionnelles pour l’élaboration de grands vins. Avec une longueur de 25 km
d’est en ouest, une largeur de 15 km du nord au sud et une altitude de 1912 m,
le relief du Ventoux est le fruit d’une histoire géologique unique et le lieu
d’une incroyable biodiversité.
Ce vin provient la Côte de Beaune, de l’appellation Monthélie AOC Village (72 ha) située entre Volnay, Meursault et Auxey-Duresses à une élévation de 230 à 370 mètres. Sur cette commune, les premières traces de vignes remontent au IX siècle et on trouve une église romane ainsi qu’un château datant de l’an 1100.
Carte vinicole Côte de Beaune (winefolly.com)
La Maison Bouchard y possède trois parcelles pour une surface de 5,95 ha. Cette petite surface reflète bien la fragmentation du terroir Bourguignon en une myriade de petites parcelles ce qui est tout le contraire des grands Château de la région de Bordeaux. On y trouve des vignobles à hauteur d’hommes et de vignerons.
Les vendanges
sont manuelles. L’égrappage peut être total ou partiel selon les millésimes
puis suite à la fermentation on élève le vin de 10 à 12 mois en fûts de chêne
avec de 20 à 30% de fûts neufs. Les vins reposent dans les caves des Bastions
de l’ancien Château de Beaune.
Quant au millésime 2018, ce dernier a donné naissance à des raisins de grande maturité. En conséquence les vins rouges dévoilent des robes intenses, sombres, des bouquets très mûrs et des palais denses et souples.
Notes de dégustation
Ce vin se révèle sur des arômes de cerises bien fraîches, de notes florales avec en filigrane des notes de fruits noirs (mûres) de sous-bois et de champignons.
La bouche est veloutée, l’acidité fraîche et les flaveurs assez intenses de fruits noirs, de cerises sûrettes, de noyaux de cerises et de notes florales se conjuguent aux légères notes boisées et d’épices douces pour créer un ensemble tout en finesse, bien juteux et doté de tannins presque charpentés et tissés bien serré. La finale est goûteuse et d’une belle persistance.
Vous ferez de beaux accords avec des
plats de canard, de volailles et de gibier à plumes.
Fondée en
1731 à Beaune par Michel Bouchard, Bouchard Père & Fils est l’une des plus
anciennes maisons de vins en Bourgogne, perpétuant les traditions depuis près
de 3 siècles et 9 générations. C’est la maison Henriot qui fédère le Domaine
(ainsi que Champagne Henriot, William Fèvre et Beaux Frères).
C’est au fil du temps, par un assemblage de terroirs que Bouchard Père & Fils a constitué un vaste domaine en Côte-d’Or qui compte aujourd’hui 130 hectares de vignes qui comprennent entre autres : Montrachet, Corton-Charlemagne, Beaune Grèves Vigne de l’Enfant Jésus, Bonnes-Mares, Meursault Perrières.
Vignoble Bouchard Père & Fils
La constitution avantageuse du domaine qui s’étend sur plus de 48 km du
nord au sud, à travers une mosaïque de 450 parcelles apporte à Bouchard Père
& Fils une sécurité face aux incidents climatiques très localisés tels que
la grêle, les orages ou le gel.
C’est en 1820 que Bernard Bouchard achète le site de l’ancien Château de Beaune, une forteresse royale construite au XVe siècle par le roi Louis XI. Aujourd’hui les vins de la maison sont conservés dans des caves souterraines qui vont jusqu’à 10 mètres de profondeur.
Chai Bouchard Père & Fils
La Maison Henriot a récemment demandé à l’organisme Écocert un permis de conversion en bio de ses domaines Bourguignons Bouchard Père & Fils et William Fèvre. La récolte de ces deux domaines devrait être en bio dés le millésime 2024.
Déjà chez Bouchard, 50 ha sont déjà en bio car déjà en 2010 on avait commencé cette conversion. Il reste donc 70 ha à convertir. On prévoit maintenir les rendements de 35 à 40 he/ha avec dans la planification une année ‘’catastrophique’’ chaque dix ans. La maison est aussi certifée HVE niveau 3 qui est le plus élevé.
Ah la
Vénétie… Venise, Vérone, le Lac de Garde, les Dolomites…non mais ça donne
tellement le goût de voyager! Et que dire des vins qu’on y retrouve avec les Amarone,
Ripasso, Reciotto, Valpolicela, Proseccos et Soave!!
Avec la Covid tout ce qu’on peut faire finalement c’est de voyager par le vin. En voici quatre qui représentent bien l’essence de la Vénétie et qui sauront je l’espère vous amener ailleurs…
Ce vin est
produit dans la province de Vérone, dans la campagne de Soave et Monteforte à
partir des raisins de Garganega (70%) et de Chardonnay (30%). Les raisins sont
récoltés manuellement et la vinification se fait dans des cuves en inox afin de
préserver les arômes et saveurs de fruits bien frais.
J’apprécie
beaucoup les vins de cette appellation. Ils sont souvent riches et bien savoureux
avec des saveurs de d’amandes, de fleurs et quelquefois d’agrumes.
Notes de
dégustation
Presqu’à
chaque fois que je goûte un vin de cette appellation, j’ai toujours comme une
petite jouissance, un petit moment de bonheur. J’aime ce que ces vins me
donnent.
Celui-ci
dégage des arômes assez intenses et complexes de notes florales (camomille) de
pêches blanches, d’amandes ainsi qu’un soupçon d’agrumes et de fruits exotiques.
En bouche
la texture est légèrement grasse, l’acidité bien présente ce qui créé un beau
contraste. Et là ce sont les flaveurs de pêches, de notes florales ainsi qu’une
belle perception de minéralité qui prennent leur envol. C’est bon, c’est
goûteux et ça appelle une autre bouteille assez rapidement merci!
J’ai eu le plaisir de rencontrer Alberto Zenato à quelques reprises et de le visiter chez lui dernièrement. Il faut savoir que la maison fait partie d’un groupe de producteurs (Famiglie Storiche) qui ont formé une association qui promouvoit des vins de qualité supérieure. Alberto Zenato en est le président. Voici comment il parle de sa région et de son domaine :
Salle de dégustation chez Zenato
‘’Toute l’aventure vinicole la
famille Zenato a débutée dans la région de Lugana qui possède maintenant le
Domaine Santa Cristina situé à San Benedetto di Lungana avec 65 hectares de
vignes qui sont surtout concentrées autour du cépage Trebbiano di Lugana (dans
la partie sud du Lac de Garde) avec lequel nous faisons notre Lugana Santa
Cristina et notre San Benedetto.
Ce sont nos ‘’porte-étendards’’ en termes de vins blancs. On parle ici de vignes qui ont autour d’une cinquantaine d’années et vous voyez que nous ne sommes qu’à 10 kilomètres du lac. Beaucoup de gens viennent nous visiter…
Dans la
région de Lugana, nous produisons aussi du cépage Merlot et du
Cabernet-Sauvignon pour nos vins issus d’un seul terroir/parcelle (single
vineyard) et aussi pour d’autres vins issus d’assemblages.
Dans la région, les sols sont surtout composés
d’argile qui apportent beaucoup de fraîcheur et de minéralité aux vins. Évidemment
la proximité au lac apporte un effet de microclimat. Le vent nous aide à garder
les vignes bien au sec. Santa Cristina représente environ la moitié des 65
hectares.
La famille possède aussi des vignes avec leur Domaine Costalunga situé à Sant’Ambrosio avec 30 hectares dans la partie de Valpolicella Classico. C’est là qu’on produit notre fameux Ripassa et nos Amarone Classico et Riserva.’’
Les raisins
de ce vin proviennent de la grande région de l’appellation Vénétie (Venezia) et
sont élaborés avec des cépages internationaux et non pas autochtones. Cependant
il faut savoir que la maison produit la majorité de ses vins avec des cépages autochtones.
Ce qui est inusité ici c’est l’assemblage de Cabernet-Sauvignon et de Pinot
Noir qu’on ne voit pratiquement jamais. La maison Tonon a pris un tout saut
créatif!!
Le vin est
élevé de 18 à 24 mois dans des foudres de Slovénie suivi d’un temps de repos en
bouteille de 6 à 8 mois.
Notes de
dégustation
Surprenant
ce vin qui assemblage deux cépages qui devraient être opposés, l’un à cause de
sa puissance et l’autre sa finesse. Finalement c’est comme si le yin et le yang
se rencontraient et formaient quelque chose d’inusité.
Au nez on
perçoit une belle profondeur des arômes de fruits noirs (mûres), des notes empyreumatiques,
d’épices douces, de notes boisées, de réglisse noire ainsi qu’une légère
torréfaction. La bouche possède une texture veloutée, une acidité fraîche est
des tannins charpentés et charnus.
Les
flaveurs sont accord avec celles perçues au nez en harmonie avec des notes
boisées mais pas trop. C’est pas mal bon, d’une belle amplitude et d’une
longueur appréciable. Mettons que je ne m’attendais pas à ça ce qui m’amène à
dire que ce vin offre un excellent rapport qualité/prix!
On accorde
ce vin avec des plats gouteux tels viandes rouges grillées, agneau, gibiers.
La maison
vénitienne Tonon a été fondée en 1936 par Pietro Tonon. Elle est située en
plein cœur de l’appellation Conegliano Valdobbiadene D.O.C.G. Cette zone de
production comprend un territoire de 15 communes.
Les vignes
sont cultivées uniquement sur la partie la plus ensoleillée des collines, à une
hauteur comprise entre 50 et 500 mètres d’altitude.
Le nom de Camul vient d’une petite portion de terre ou la famille Tonon cultive la vigne depuis le début des années 1900.
Ce vin est
élaboré par l’équipe d’Andrea Lonardi COO de Bertani Group que j’ai eu l’occasion
de rencontrer à quelques reprises chez lui. Ses vins sont l’expression probablement
la plus pure et la plus authentique de l’appellation.
Les raisins
proviennent des vignobles de Tenuta Novare, Valpolicella Classica et
Valpantena.
Le vin est
élaboré selon la méthode Ripasso. Cette dernière implique la ‘’repasse’’ du
moût de l’Amarone qui une fois la fermentation terminée est ajouté à celui du
Ripasso pour lui apporter ce profil aromatique qui lui est si typique. C’est en
fait donc la seconde fermentation du moût qui a servi à faire l’Amarone. Puis
le vin est élevé en fûts de chêne français de 50 hl pendant 9 mois.
Notes de
dégustation
Ce vin se
révèle sur des effluves d’une belle intensité de crème de cerises rouges au
kirsch, de cerises noires bien fraîches, de griottes et en filigrane quelques
notes d’épices douces. La bouche est bien veloutée, l’acidité bien présente et
les tannins charpentés, élégants et ronds. Les flaveurs de cerises, de noyaux
de cerises de griottes ainsi qu’un soupçon de fruits noirs dominent et créent
un profil élégant, frais, d’une belle amplitude. D’un bel équilibre et d’une
longueur plus qu’appréciable.
La maison
Bertani vous suggère d’accorder ce vin avec des plats savoureux de pâtes et de
riz, comme le risotto aux cèpes, des pâtes Amatriciana et Carbonara; viande
grillée et rôtie.
Lors d’une
de mes visites j’ai réalisé une entrevue avec Andrea Lonardi. En voici quelques
extraits :
‘’Bertani
est la plus vieille »winery » dans la région de Vérone. C’est un
endroit assez unique car il combine une approche française entremêlée de
culture italienne. Les 2 frères (Giovan Battista et Gaetano Bertani) qui ont
fondé la maison, ont étudié l’œnologie et la viticulture avec le célèbre
professeur Guillot.
Étant issus d’une famille riche et étant amateur de grands vins ils ont été naturellement attirés vers la viticulture. C’est en 1857 que la »winery » a été fondée par les deux frères à Quinto di Valpantena au nord de Vérone. Elle a été une des premières à voir le potentiel de vins embouteillés.
Chai Bertani
…Le Valpolicella Classico est élaboré
dans 5 communes qui sont appelées « la main » avec un système de
vallées. Dans une de ces villes il y a Tenuta Novare qui est particulièrement
qualitative . Tous les vignobles sont situés sur des parties des plus
qualitatives orientées sud-ouest. Une des zones entières est la propriété de
Bertani ce qui permet l’élaboration de vins de qualité supérieure.
…Ce qui caractérise entre autres, les
vins de Bertani c’est la précision avec lesquels ils sont élaborés. Et
ces Ripasso sont aussi élaborés selon la méthode classique qu’on pourrait
qualifier « d’ancienne ». D’ailleurs les Ripasso de Bertani sont
passablement différents des autres Ripasso qu’on peut retrouver sur le marché.
…Un des facteurs distinctifs des vins de Bertani est le style de la maison qui se perpétue à travers les âges. Si on ouvrait des Amarone de différentes années le style serait plus que probablement le même.’’
La maison
Cesari est un des meilleurs producteurs d’Italie selon Dr Wine avec ses 3
étoiles. Le Mara est issu du processus de vinification Ripasso. Cette dernière
implique la ‘’repasse’’ du moût de l’Amarone qui une fois la fermentation
terminée est ajouté à celui du Ripasso pour lui apporter ce profil aromatique
qui lui est si typique. C’est en fait donc la seconde fermentation du moût qui
a servi à faire l’Amarone.
Le vin de
Valpolicella acquiert donc une couleur plus intense, plus de structure, de parfum
et de tanins, ainsi qu’environ 1% d’alcool que le vin d’origine.
On découvre
ce vin sur des notes de fruits noirs (mûres), de prunes, de notes boisées ainsi
que sur une légère torréfaction. La bouche est d’un beau velouté, les tannins
sont bien charpentés et les flaveurs de prunes, de tabac, d’épices douces et de
notes boisées créent un vin tout en équilibre et d’une élégance bien sentie. C’est
chaleureux, d’une belle amplitude et d’une longueur enveloppante.
Fondé en 1936, la maison Gerardo
Cesari est rapidement devenue synonyme dans le monde entier des vins de la
région de Vérone qui est une superbe région que j’ai eu le plaisir de visiter
en Novembre dernier. Le succès de la maison a débuté avec le lancement de
l’Amarone Cesari qui en a fait la renommée mondiale.
Aujourd’hui, Gerardo Cesari produit des vins distinctifs, élégants, équilibrés, en s’appuyant sur la tradition et en utilisant les dernières connaissances en matière de culture de la vigne ainsi que des techniques de culture écologiquement durables.
Chai Cesari
La cave Cavaion Veronese a été conçue
et construite en tenant compte de l’importance donnée à la période de «repos»
du vin. Suite au choc de l’embouteillage Cesari estime que le vin doit être au
repos pour une période de temps afin de lui permettre de retrouver l’essentiel
de sa qualité. La grande salle de raffinage souterraine permet de
maintenir le niveau d’humidité et de température naturellement constant, idéal
pour assurer le bon vieillissement des vins.
L’ensemble du séchage des raisins qui seront utilisés pour l’Amarone (de 4 à 5 mois), ainsi que le pressurage, la fermentation et un premier affinage des vins, se déroule dans la cave de Fumane.
Carte vinicole Vénétie – federdoc.comCarte vinicole Vénétie
Je vous
suggère 6 vins rouges de Bordeaux à des prix abordables qui vous feront
apprécier cette région mythique dont le savoir-faire est hors du commun.
On se fait
souvent une idée préconçue des vins de Bordeaux quant à leurs prix qui nous paraît
astronomique. C’est en partie vrai quand on considère que les vins qui
proviennent par exemple des appellations communales telles les appellations
Margaux, Pauillac peuvent de vendre des centaines de dollars. Par exemple un Château Margaux Premier Grand Cru Classé 2014 se vend $660.00 la bouteille.
Mais il faut savoir que ces vins ne représentent qu’une très petite partie du volume de vins produits. Pour vous donner une idée, les vins des appellations régionales telles Bordeaux, Bordeaux Supérieur, Crémant de Bordeaux (dont les vins peuvent venir de partout dans la Gironde) représentent au-delà de 50% de la production de la région. Souvent ces vins ne sont pas chers.
Carte vinicole Bordeaux (winefolly.com)
Selon le site Œnologie.fr, le Bordelais compte 12 000 exploitants dont la moitié vinifient leurs propres vins, soit 75% en volume. Les autres s’adressent aux 57 Caves Coopératives. Il y donc beaucoup de petits producteurs qui font d’excellents vins qui proviennent d’appellations qualitatives!
Carte vinicole – Côtes de Bordeaux
De plus certaines appellations dont les Côtes de Bordeaux (Premières Côtes de Blaye, Premières Côtes de Bordeaux, Côtes de Castillon et Bordeaux Côtes de Francs) représentent d’excellentes occasions. Je vous en ai déniché quatre (les 4 premiers) qui viennent justement de cette nouvelle appellation qui a vu le jour en 2009.
Alors voici 6 vins qui prouvent qu’il y a moyen de déguster Bordeaux sans casser sa tirelire!!
Château Bourdieu, No 1, Blaye-Côtes de Bordeaux, 2015, $22.80, cépages : Merlot 89%, Cabernet-Sauvignon 8%, Malbec 3%, sucre : 2.6 g/l, alc. : 14.5%, code SAQ : 14147142.
Ce vin des
côtes de Blaye provient de vignes bien drainées sur des sols Argileux,
calcaire, graveleux. L’âge moyen des vignes est de 35 ans.
Sur des effluves bien concentrées de fruits noirs bien
mûrs (cassis, mûres), de prunes et de fruits rouges (cerises, griottes), d’une
légère torréfaction, de vanille et d’épices douces. La bouche est assez
costaude avec un beau volume et une belle amplitude. Les tannins bien
charpentés assurent une belle structure. Une bonne dose de fruits noirs bien
croquants telles la mûre et les cerises au kirsch ainsi qu’une sensation d’alcool
quelque peu prévalente lui apportent ce côté savoureux. Le tout culmine dans
une finale goûteuse.
Luc Schweitzer, devenu viticulteur dans le sillage de
ses parents, fait l’acquisition de la propriété en 1993. C’est lors de la
première vendange qu’il fait construire un nouveau chai d’une superficie de
1200m2 qui permettra d’atteindre des objectifs de qualité élevés.
Luc Schweitzer décide d’accroitre son domaine composé à l’époque d’une vingtaine d’hectares. Avec des parcelles hautement qualitatives acquises sur la commune de Berson, le vignoble compte de nos jours 75 hectares.
Château Tanesse, France, Bordeaux, Cadillac-Côtes de Bordeaux, vin rouge, 2017, $20.00, cépages : Merlot 55 %, Cabernet-sauvignon 40 %, Cabernet franc 5 %,sucre : 1.9 g/l, alc. :13.5%, code SAQ : 13917205.
Ce vin se révèle sur des arômes de fruits rouges (fraises, framboises), d’eucalyptus, de cèdre ainsi que des notes de cuir. La bouche est veloutée et d’une belle fraîcheur avec des tannins presque charpentés.
Les flaveurs de fruits rouges et noirs (bleuets, cassis mûres) frais ainsi qu’un soupçon d’eucalyptus, de vanille ainsi que des notes boisées bien intégrées ajoutent ce côté savoureux et frais. Belle longueur et finale appréciable.
Château Tanesse a été construit dans la seconde moitié
du XVIIIème siècle par la famille du même nom ; 30 hectares de vignes
s’étendent autour de la propriété sur des fondations très anciennes. Le Château
est situé sur les limites du Sauternais d’où on a une vie imprenable sur les
contreforts de Bordeaux tout en suivant les méandres de la Garonne.
Château Tanesse est propriété de Vignobles Gonfrier qui possède 18 autres châteaux. Ces deniers vinifient plus de 1,000 hectares de vignes dont celles de Château Tanesse qui sont conduits selon les principes de l’agriculture raisonnée et qui est certifié Haute Valeur Environnementale.
Château La Roche Bazin, Bordeaux, Blaye-Côtes de Bordeaux, 2018, $19.25, Merlot 80 %, Cabernet-sauvignon 20 %, sucre : 3 g/l, alc. : 13.5%, code SAQ : 14146676.
Ce vin
dégage des effluves de cassis, de framboises, de réglisse et de mûres ainsi que
de violettes. La bouche est d’une belle amplitude grâce aux tannins équilibrés,
son alcool tempéré et ses flaveurs telles que perçues au nez avec en plus une
belle touche de torréfaction et de notes d’eucalyptus qui lui confère beaucoup
de fraîcheur. Beaucoup d’équilibre dans ce vin ainsi qu’une longueur
appréciable. Un vin des plus polyvalent.
Les
vignobles du blayais s’étendent sur la rive droite de l’estuaire de la Gironde,
face au Médoc, à 45 km de Bordeaux. Le château Terre-Blanque est situé sur
la commune de Saint Genès de Blaye, sur une superficie de 15 hectares, en plein
coeur de l’AOC Blaye Côtes de Bordeaux. Château La Roche Bazin provient de
parcelles du terroir de Terre-Blanque.
Il doit son
nom à la couleur du sol du lieu-dit Terre-Blanque, entièrement inclus dans la propriété.
Ce terroir est constitué d’un sol argilo-calcaire filtrant possédant un sous-sol mélangé de calcaire rocheux parfois à fleur avec de l’argile grise.
Vignoble Château La Roche Bazin
Au terme de carrières au sein de grandes entreprises, Odile et Thierry Bazin renouent avec leurs racines terriennes et en 2010 deviennent propriétaires du château Terre-Blanque.
Désireux d’accroitre la notoriété du château, ils font appel au soutien et à l’expérience de Jacques Chardat, œnologue diplômé de la faculté de Bordeaux et propriétaire du Château Labrousse qui jouxte Terre-Blanque.
Cette association avec Jacques vient en outre prolonger un lien familial très fort puisque Jacques et Odile sont jumeaux !
Le vignoble
de 53 ha, dont l’âge moyen des vignes est de 35 ans, est situé sur un des
points culminants de la Gironde ; entre les vallées de l’Isle et de la Dordogne
; dans la continuité du plateau calcaire de Saint-Emilion.
Les sols
sont composés d’argilo-calcaire, de pierres calcaires mêlées de sable et
d’argile et les vignes sont plantées avec une densité de 4 500 à 6 000 pieds
/hectare. La vigne est conduite selon l’agriculture raisonnée avec gestion
parcellaire, implantation de couverts végétaux, fertilisation avec engrais
organiques, sols enherbés avec l’utilisation de produits de biocontrôle.
Le vin au
départ était peu aromatique mais le temps a su libérer des arômes de fruits
rouges (cassis, griottes, framboises, canneberges) ainsi que des fruits noirs
(mûres). En bouche les tannins charpentés et tissés bien serré assurent une
bonne structure au vin et sont légèrement astringents. Quant aux flaveurs ce
sont surtout celles de notes boisées, d’épices douces et de canneberges et
autres fruits rouges qui dominent. Bien fait et très satisfaisant pour un vin à
ce prix.
Le château Puyfromage est la propriété de 4 frères (Yves, Francis, Philippe et Frédéric Marque) issus d’une famille dont les ancêtres ont été tonneliers, fabricants de matériels de chai, viticulteurs et négociants en vins. Leur grand-père, Abel Albert, a fait l’acquisition du Château Puyfromage en 1943.
L’histoire locale raconte que le nom de Puyfromage vient du français « puy »(plateau) et de l’anglais « from edge » qui signifie « du bord ».Pendant la Guerre de Cent Ans (qui a pris fin à proximité de Puyfromage, à Castillon-la-Bataille en 1453), les troupes anglaises stationnées dans la plaine, effectuaient leurs mouvements d’après les signaux émis « du bord du plateau ». L’expression « from edge » utilisée pour désigner le lieu (où se trouve l’actuel château Puyfromage) a été francisée pour devenir « fromage ».
Le nez est
sur des arômes de fruits rouges quelque peu confiturés (cassis, cerises,
fraises, canneberges) et noirs assez mûrs, d’un soupçon de vanille et de notes
de cuir ainsi d’une légère touche mentholée.
La bouche
est bien veloutée, d’une belle structure avec des tannins charpentés. D’une
belle profondeur les flaveurs sont axées sur les fruits rouges et noirs, les
notes d’épices, de torréfaction et boisées. Les tannins se pointent en finale
avec des notes fruitées et de torréfaction. Très beau vin sous la barre des
$20.00.
Créée en 1974, cette coopérative est aujourd’hui le premier producteur de vin d’appellation d’origine contrôlée en France et le leader des Côtes de Bordeaux. Les Vignerons de Tutiac regroupent 450 vignerons/viticulteurs sur plus de 4,000 hectares. Les vignes des Vignerons de Tutiac sont réparties au nord de la Gironde, sur les appellations Bordeaux, Blaye Côtes de Bordeaux & Côtes de Bourg.
La surface
du vignoble sont provient ce vin est de 18.75 ha situé sur des croupes
graveleuses sur un sous-sol argileux et sablonneux typique des Graves. Ce type
de sol donne des vins avec une certaine puissance mais tout en finesse.
Le vin est
élevé dans des barriques de chêne merrain pendant 12 mois avec un tiers de
neuves.
Le meilleur
du groupe ce vin est d’un équilibre et d’une élégance surprenante. On le
découvre sur des effluves de fruits noirs et rouges, des notes de torréfaction,
de moka, de vanille, de menthol et de violettes. En bouche ce qui étonne c’est
cet équilibre entre le niveau d’alcool, le sucre, l’acidité et les tannins qui
sont presque charpentés et élégants.
Les
flaveurs de fruits rouges (canneberges, fraises, framboises) et de fruits noirs,
les notes boisées bien intégrées ainsi que cette touche mentholée créent un univers
aromatique jouissif avec en plus cette texture suave et veloutée. Et quelle
belle finale et longueur incroyable. Un réel vin de plaisir.
Propriété de la famille Reynaud depuis cinq générations, elle est dirigée par les frères Fabrice et Philippe Reynaud. Philippe, l’ainé, s’occupe du vignoble avec soin et Fabrice, son cadet, vinifie et gère la commercialisation.
Durant toutes ces années, la famille Reynaud a fait l’acquisition de plusieurs propriétés de Graves dont le Château Lugaud en 2009 et le Château Lagrange en 2015.
Vignoble Reynaud
Au cœur de la région des Graves la propriété s’étend aujourd’hui sur 62 ha répartis sur toute l’appellation Graves Rouge (45ha) et Graves Blancs (7ha) et Bordeaux/ Bordeaux Supérieur (10ha). Le vignoble est constitué de Merlot (60%) et de Cabernet Sauvignon (35%) et de Cabernet Franc (5%) pour les vins rouges et Sémillon (50%), de Sauvignon (40%) et de Muscadelle (10%) pour les vins blancs.
Voici la liste des gagnants des médailles Grand Or, Or et Argent. Ils représentent les meilleurs vins du Concours Sélections Mondiales des Vins Canada qui se tenait tout récemment à Québec ou 2,160 vins de 33 pays ont été dégustés à l’anonyme par 60 juges. J’ai le plaisir de faire partie du jury et je peux vous dire que ces vins ont amplement mérité les prix qui leur reviennent.
Tous les vins du concours ne sont pas disponibles à la SAQ. En fait cette liste des gagnants des médailles sera remise au partenaire du concours, la SAQ, qui fera la sélection de 25 produits auxquels elle offrira un accès gratuit à son catalogue de produits. L’équipe de commercialisation des produits de la SAQ intégrera également ces vins dans son plan d’acquisition afin qu’ils soient dégustés et, selon leur évaluation, possiblement commercialisés par la suite.