Allez on se paye la traite! C’est la St-Valentin après tout! Pourquoi pas ce Super Toscan Nittardi Ad Astra 2015 qui malheureusement n’est que disponible que dans une trentaine de succursale au moment d’écrire cette chronique. Quand même je m’en serais voulu de ne pas vous en parler.
Nittardi, Ad Astram, Italie, DOC Maremma Toscana, vin rouge organique, 2015, 33,75$, cépages : Sangiovese 50 %, Cabernet-sauvignon 25 %, Merlot 25 %, sucre : 2 g/l, alc. : 13.5%, code SAQ : 14471680.
Ce Super Toscan Nittardi Ad Astra provient de La cave boutique Nittardi se située entre Castellina et Panzano au coeur de la Région du Chianti Classico à seulement 8 km de la mer à une altitude de 250m. Le sol est principalement sable avec des pierres de granit et de l’argile en dessous. Le vignoble, Mongibello delle Mandorlaie, se trouve plus spécifiquement entre Scansano et Magliano.
Fait à noter, au 16e siècle, la cave appartenait à Michel-Ange Buonarroti! Il en a certainement fait un chef-d’œuvre comme le reste de ses créations.
Son nom, Ad Astra, vient du latin Per Aspera Ad Astra – «une route difficile mène aux étoiles » qui reflète le long chemin qui mène à des vins qui atteignent des hauts niveaux de qualité.
Les rendements de la vigne sont assez bas avec 40/hl/ha avec une densité de plantation de 6,700 pieds de vignes. La fermentation en effectuée en cuves inox puis le vin est élevé en barriques pendant 14 mois (10% des barriques de chêne français sont neuves), quelques mois en béton puis 6 mois en bouteille.
Notes de dégustation
Un vin opulent doté d’une belle concentration ce Ad Astra se révèle sur des arômes de mûres, de prunes, de moka, de cèdre avec un soupçon de fruits rouges er des notes boisées bien intégrées.
La bouche est d’une texture veloutée avec une acidité bien présente et supportée avec des tannins charpentés, charnus et tissés bien serré. Les flaveurs de mûres, d’épices, de prunes, de cassis et d’épices douces sont d’une belle intensité. La présence du bois ajoute de la complexité à ce Ad Astra sans le maquiller. Quelques notes d’évolution (c’est un 2015) et font foi que ce vin a un bon potentiel de vieillissement.
L’ensemble a une qualité sphérique et génère une belle amplitude en bouche. Et que dire de la longueur…La finale est juteuse et d’une belle persistance.
Vous ferez de beaux accords avec des plats italiens bien goûteux et des viandes rouges grillées. Agence Benedictus – échantillon
Le Domaine Nittardi
De propriété familiale elle est située dans le centre de la Toscane entre Sienne et Florence. Déjà en 1183 on fait mention de cette Tenuta. Fait inusité durant le 16ième sciècle, Michelangelo lui-même alors propriétaire, y produisait son vin et en faisait cadeau au Pape du temps. Depuis ce temps, les premières bouteilles du vin Nectar Dei sont toujours envoyées au Pape à chaque année.
La maison possède des vignobles dans la région du Chianti ainsi qu’à Maremma dans le sud de l’Italie ce qui représente environ 17 ha de vignes et d’oliveraies le tout entouré de boisés.
Les raisins poussent dans une région des plus qualitatives soit le Chianti Classico à environ 300 mètres d’altitude. Le chai a été remplacé en 1992 avec une structure plus moderne qui respecte tout de même l’architecture ancestrale qui l’entoure.
En hommage à Michel-Ange, la combinaison unique de l’art et du vin est encore aujourd’hui cultivée chez Nittardi. Chaque année, un artiste renommé peint l’étiquette ainsi que le papier d’emballage utilisé pour les bouteilles de vin Casanuova di Nittardi Vigna Doghessa.
La collection, commencée en 1981, comprend des œuvres d’artistes de renommée internationale tels que Hundertwasser, Corneille, A.R. Penck, Mitoraj, Yoko Ono, Günter Grass, Dario Fo et Karl Otto Götz.
Carlo Ferrini (Consultant – œnologue) fait partie de l’équipe Nittardi depuis 1991. Depuis le jour où il a quitté le Chianti Classico Consorzio, il a supervisé les vignobles et la vinification chez Nittardi. En 2008, la publication américaine Wine Enthusiast l’a proclamé «vigneron de l’année». En 2003, l’Associazione Italiana Sommelier l’a déclaré «Oenologue de l’année», un titre qui lui avait déjà été décerné trois ans auparavant par Gambero Rosso.
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