L’École No 41, Syrah, Washington State, Columbia Valley AVA, 2019, 42,75$, cépages: Syrah 82 %, Grenache 16 %, Mourvèdre 2 %, sucre : 1.8 g/l, alc. : 15%, code SAQ : 15100451.

Ce vin provient de Washington State (Columbia Valley) lequel s’est forgé une réputation particulièrement qualitative

Les premiers ceps étaient plantés dans le Washington State en 1825, puis c’est en 1960 que le développement plus commercial débute et se cristallise avec la création de L’Associated Vintners et en 1967 avec la fondation de Ste-Michelle Vintners qui demeurera un des plus importants producteurs jusqu’au aujourd’hui.

En 1970 il n’y a que 10 producteurs. De nos jours il y en a 1,050 avec en plus 400 viticulteurs (produisent que du raisin). Il faut savoir que 90% de ces producteurs sont des entreprises familiales qui ne dépassent pas une production de 5,000 caisses (ou 60,000 bouteilles).

On y produit une panoplie assez large de divers cépages n’étant pas contraint par des cahiers de charge très spécifiques comme en France par exemple. Disons que le Merlot, la Syrah, le Cabernet-Sauvignon, le Sauvignon blanc, le Chardonnay et le Riesling sont des cépages dominants.

Le climat est caractérisé par une pluviométrie très limitée et des variations très importantes entre les températures de jour et de nuit ce qui favorise une belle acidité.

Columbia Valley est la plus grande appellation de l’est de Washington.Ellel se compose de terres comprenant le drainage fluvial du fleuve Columbia, y compris les rivières Yakima, Snake et Walla Walla. À l’ombre de la pluie des montagnes Cascade, la vallée du Columbia est sèche, ensoleillée et chaude.

Source : Masterclass donné par Nadia Fournier à l’École Hôtelière des Laurentides – mon alma mater.

Vinification du vin

Chaque parcelle (Stone Tree, Candy Mountain, Bacchus, Estate Seven Hills) a été récoltée à la main et délicatement pressée dans des cuves en inox.  On procède à des pigeages manuels pour plus d’extraction. On rajoute au long du processus quelques grappes entières de raisins (10%) pour aider à construire un profil tannique lisse et stabiliser la couleur.

Le vin a été ensuite soutiré dans de petits fûts de chêne, pour la plupart neutres, et vieilli en fût pendant 18 mois.

Notes de dégustation

D’emblée ce vin m’a semblé au nez un peu austère ce qui est souvent présage d’un grand vin qui ne vise qu’à s’exprimer au bon moment. Il s e révèle sur des notes d’épices douces, de fruits noirs bien mûrs, de cassis, de prunes et de violettes.

En bouche les flaveurs prennent leur envol avec des notes de fruits noirs, de réglisse, d’épices douces, d’herbes aromatiques ainsi que quelques notes grillées de torréfaction. Elles sont soulignées par une texture veloutée et une acidité équilibrée et supportées par des tannins charpentés et tissés bien serré.

C’est un vin d’une amplitude soutenue, généreux, d’une longueur plus que satisfaisante avec peut-être une petite chaleur en finale qui lui vient de l’alcool. Définitivement un vin des plus complet!

Vous ferez de beaux accords avec des viandes rouges grillées, un carré d’agneau aux herbes provençales.

Agence Noble Sélection – échantillon

L’École No 41

L’Ecole N° 41 est une cave artisanale familiale de troisième génération fondée par Jean et Baker Ferguson. Elle est située dans l’historique Frenchtown School qu’on retrouve sur les étiquettes des vins. Fondée en 1983, L’École No 41 était la troisième cave établie dans la vallée de Walla Walla. Ils sont devenus l’un des vignobles les plus importants et les plus visibles de la vallée de Walla Walla avec leurs vignobles de Walla Walla Estate Ferguson, Seven Hills Estate Vineyards, Pepper Bridge Vineyards.

Le nom Frenchtown tire son origine des nombreux Canadiens français qui se sont établis dans la vallée au début des années 1800. La légende raconte que ces hommes de descendance française cultivaient le raisin et produisaient du vin. Le nom de l’entreprise, qui désigne l’école située dans le district numéro 41, a été choisi en l’honneur des efforts déployés par ces pionniers de la viticulture.

Aujourd’hui, le chai appartient à leur fille et à leur gendre, Megan et Martin Clubb, qui en assurent également l’exploitation.