Meursault 1er Cru Les Bouchères et son plat de pâtes aux fruits de mer de l’ïle-du-Prince-Édouard.

J’avais les yeux et la panse rivés sur le Meursault 1er Cru que Luc a apporté pour ce voyage aux ïles et je n’osais même pas m’imaginer quel plat Luc nous concocterait pour élever ce vin au firmament des vins célestes.

Et la son imagination et sa créativité ont pris le contrôle de la sitation. Le challenge était bien défini dans sa tête de chef et il lui fallait élaborer un plat qui serait à la hauteur de ce vin.

Il faut que je vous dise que Luc a suivi son cours de cuisine/restauration à l’École hôtelière des Laurentides suivi par son cours en sommellerie à la même école. De plus il a fait des stages au restaurant Georges Blanc en Bourgogne chez Toqué ainsi qu’à la Clef des Champs à Ste-Adèle.

Au fil des voyages vinicoles que j’ai fait avec lui au fil des années nous nous sommes toujours fait des bouffes mémorables toujours axées sur les produits locaux. Et c’était le cas avec ces pâtes aux fruits de mer. Et quel plat!

Palourdes, homard, pétoncles et crevettes nordiques conjugués aux champignons enoki, asperges blanchies avec juste ce qu’il faut de croquant, carottes en dés (mais pas tous de la même grosseur au grand dam de Luc) et pâtes cuites juste à point culminaient en une myriade de saveurs et de textures. Les pâtes étant courtes ceci créait un univers de bouchées au profil différentes les unes des autres.

Et la je vous amène dans les monde des accords mets et vins. Je vous parle de la création d’un troisième goût lorsque le plat est en accord parfait avec le vin et que des saveurs et arômes additionels sont crées lors de l’union des deux.

Meursault 1er Cru, Les Bouchères, Bourgogne, Jérôme Gerbeault, 2013

Ce magnifique vin a été acheté au Château de Meursault et n’est malheureusement pas disponible à la SAQ.

D’emblée ce vin était d’une élégance et d’une finesse remarquables et d’un équilibre irréprochable. Il se révélait au nez sur des arômes de poires bien fraîches, de notes florales presque de fleurs d’oranger, d’oranges bigarades et de quelques notes lactées mais pas trop. Un soupçon d’amandes venait compléter le tout.

La bouche d’une texture légèrement grasse se conjuguait à une acidité fraîche, des flaveurs d’oranges quand même discrètes, une touche de vanille et à des notes florales. Il tapissait la bouche et la palais par son amplitude linéaire (la même tout au long de la dégustation) qui se prolongait de façon bien soutenue.

Quand à l’accord, c’était sublime! La finesse du vin, ses flaveurs et ses arômes s’harmonisaient avec les textures et saveurs du plat. Quelle belle expérience!!

Pour votre information, les vins de cette appellation que j’ai retrouvés sur le site de la SAQ se détaillent entre 100$ et 350$.

Pour bien clore cet article, pendant que je l’écris Luc est à concocter un festin de côtelettes d’agneau enrobées d’une panure de pistaches, ail et moutarde de Dijon. Le vin sera un Chambolle-Musigny 1er Cru Les Feusselottes 2007 du Domaine Christian Conturon acheté à Beaune. Je vous reviens la dessus!

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